Le chapitre XVIII de "Frankestein" de Mary Shelley commence à Londres. Henry souhaiterait rencontrer les intellectuels britanniques pour leur "génie" et leur "talent". Même si Victor désire également rencontrer "le plus distingué des philosophes naturalistes", il pense uniquement à apprendre les informations dont il a besoin pour mener à bien la mission confiée par le monstre.
Nous pouvons voir combien tout ce qu'il a fait ces dernières années l'a fait changer. En effet, il compare les sentiments qu'il aurait pu éprouver et ceux qu'il ressent actuellement. Victor supporte de moins la "compagnie", qui lui est "fastidieuse", et seul Clerval a le pouvoir de l'apaiser ("paix fugace"). Quand le jeune scientifique est seul, il peut enfin apprécier la contemplation de la Nature ("les cieux et la Terre").
[...] Il ne le quitte pas d'une semelle et se tient prêt à le protéger contre tout danger. Victor réalise qu'il est poursuivi par une malédiction (celle de Dieu), et se sent comme s'il était un meurtrier qui avait commis un crime. Il se croit innocent, alors que par sa faute, William et Justine ont perdu la vie. Les deux amis visitent ensuite Edimbourg. Nous voyons alors combien Victor est angoissé ("les yeux et l'esprit alanguis", "l'être le plus infortuné") alors que Clerval est enjoué et en admiration devant la cité. [...]
[...] "Frankestein", Mary Shelley - résumé du chapitre XIX Ce chapitre débute à Londres. Henry souhaiterait rencontrer les intellectuels britanniques pour leur "génie" et leur "talent". Même si Victor désire également rencontrer "le plus distingué des philosophes naturalistes", il pense uniquement à apprendre les informations dont il a besoin pour mener à bien la mission confiée par le monstre. Nous pouvons voir combien tout ce qu'il a fait ces dernières années l'a fait changer. En effet, il compare les sentiments qu'il aurait pu éprouver et ceux qu'il ressent actuellement. [...]
[...] Il devient "sans repos" et "nerveux", et sa solitude est telle qu'elle ne pourrait être interrompue, même pour quelques minutes. Le jeune homme appréhende le moment où il reverra le monstre, et notamment lorsqu'il baissera les yeux vers le sol et qu'il verra ses pieds. Il craint également que les autres habitants de l'île aperçoivent le monstre quand il viendra réclamer son dû. Victor parvient toutefois à avancer rapidement dans sa tâche, et désire ardemment son "achèvement", mais il est terrifié par "les pressentiments obscurs du démon". [...]
[...] Ces conditions ressemblent à celles de la première création. Il décrit ensuite sa vie au quotidien : il travaille le matin, et l'après-midi, si le temps le permet, il marche sur la plage et écoute le bruit de l'océan. Il se souvient de sa Suisse natale, dont les paysages sont radicalement différents de ceux offerts par l'île. Il parle également de son travail, qui lui semble plus "horrible chaque jour qui passe" jusqu'au point d'être parfois incapable d'entrer dans son laboratoire pendant plusieurs jours. [...]
[...] Victor pense terminer sa création quelque part dans les montagnes, qui seront son refuge comme elles le furent pour le monstre. Le jeune homme nous décrit son périple en donnant beaucoup de détails. Ils quittent Londres le 27 mars et restent quelques jours à Windsor ; une scène qu'ils ne connaissaient pas puisqu'étant des "montagnards". Ils partent ensuite pour Oxford : en rentrant dans la cité, ils se souviennent de son histoire. Charles Ier y rassembla ses forces armées, car Oxford était fidèle au roi alors que la nation avait abandonné son souverain pour lui préférer le Parlement et la liberté. [...]
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