Le chapitre commence dans l'atmosphère de la création du premier monstre : nous nous trouvons dans le laboratoire de Victor et il y a peu de lumière. Le jeune scientifique hésite quant à poursuivre ou non son travail, car il est conscient des conséquences possibles de la fabrication de la femelle. Il ne peut prévoir l'ampleur de ses capacités futures, et la femelle peut ne pas suivre le monstre dans les endroits désertiques du globe comme le monstre l'a promis. En effet, il se peut qu'elle ne l'aime pas mais aussi qu'elle soit plus proche "d'un animal" plutôt que d'un humain en termes d'intelligence. Dans le cas où la femelle refuserait de vivre avec la créature, celle-ci redeviendrait alors méchante car elle serait à nouveau seule et elle aurait vécu une humiliation sans précédent. Si Victor façonne la femelle, ce sera par pur égoïsme, car le monstre laissera en paix sa famille et l'Humanité toute entière. Pourtant, les descendants que les deux créatures pourront peut-être avoir terrifieront "les générations futures" sans que personne ne puisse les contrôler. Ces dernières traiteront les monstres comme s'ils avaient la "peste".
[...] Victor tente d'appeler à l'aide ses voisins, mais il n'y parvient pas, car pour lui, il ne peut être aidé par personne. Le monstre parle au jeune homme pour la première fois depuis des mois. Il lui raconte combien il a souffert pour avoir voulu le suivre durant ses travaux. Victor commence à se révolter contre la créature et lui jure qu'il ne façonnera jamais plus d'autre créature. Le monstre l'appelle alors "esclave" et affirme sa puissance par rapport à celle de son créateur ("J'ai le pouvoir", "obéis", "Je suis ton maître"). [...]
[...] Il évite les habitants de l'île pour ne pas être vu. Ce comportement lui donne l'impression d'être un criminel qui se débarrasse du corps de sa victime. Toutefois, "la brise du nord-est" le revigore. Victor s'endort ensuite, mais quand il se réveille, il réalise qu'il a beaucoup trop dérivé vers le nord-est. De plus, il risque à tout moment de chavirer, ce qui le terrifie. Victor se voit déjà "mourir de faim et de soif", et pour lui, l'imprécation du monstre s'est "déjà réalisée". [...]
[...] Frankestein de Mary Shelley Chapitre 20 Le chapitre commence dans l'atmosphère de la création du premier monstre : nous nous trouvons dans le laboratoire de Victor et il y a peu de lumière. Le jeune scientifique hésite quant à poursuivre ou non son travail, car il est conscient des conséquences possibles de la fabrication de la femelle. Il ne peut prévoir l'ampleur de ses capacités futures, et la femelle peut ne pas suivre le monstre dans les endroits désertiques du globe comme le monstre l'a promis. [...]
[...] Victor reçoit des lettres de Genève et d'Henry, qui lui demande de le rejoindre en Écosse. En effet, il a l'impression d'y avoir perdu son temps, et il doit répondre sans attendre à une proposition de partir en Inde. Victor décide donc de quitter l'île dans deux jours, mais avant cela, il doit d'abord se débarrasser du corps de la femelle et rassembler ses instruments. Il doit tout d'abord trouver le courage de faire tout cela. Il commence à collecter les différentes parties du corps ; il a d'ailleurs l'impression d'avoir mutilé la chair un être humain. [...]
[...] Il décide alors de ne pas laisser la créature le tuer sans qu'il défende chèrement sa vie. Un nouveau jour commence ; le pouvoir du rêve et de la Nature apaise Victor ("calmer"), mais cela n'a pour effet que de transformer sa "rage" en "désespoir". Il décide de marcher sur la plage et contemple la mer. Une fois encore, il ressent une barrière entre lui et les autres humains. Il se demande s'il devrait rester ou non sur l'île. S'il reste, lui ou l'un des siens sera tué. [...]
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