Le Journal d'Annelies Marie Franck (Anne Frank, 12 juin 1929 ? mars 1945) est le témoignage unique d'une adolescente juive cachée avec sa famille pendant deux ans, afin d'échapper à l'occupation allemande aux Pays-Bas, durant la Seconde Guerre mondiale.
Son journal intime est mondialement connu et étudié, et a été adapté sous de nombreuses formes artistiques. Il apparaît souvent comme un symbole de la lutte contre la haine et l'antisémitisme, des fléaux ayant conduit à la mort de la jeune femme, parmi des millions d'autres personnes (...)
[...] Anne et sa sœur aînée fréquentent le lycée juif d'Amsterdam depuis que des lois antisémites obligent la communauté juive à avoir des écoles séparées des autres. La famille Frank a déménagé aux Pays-Bas dans les années qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale, afin d'échapper à la persécution en Allemagne. Après que l'armée allemande ait envahie les Pays-Bas en 1940, les Frank doivent se cacher. C'est avec une autre famille, les Van Daan, puis un ami dentiste, M. Düssell (dont les noms ont été modifiés), qu'ils se réfugient dans l'Annexe, une pièce secrète en retrait des bureaux de la société d'Otto Frank, son père. [...]
[...] Düssel est un ami dentiste des Frank, qui se cache avec eux. Anne a du mal à avoir de bonnes relations avec lui, car elle est obligée de partager la même chambre et ne supporte plus ses habitudes et ses lectures. Il meurt au camp de Neuengamme. Les personnes ayant aidé les réfugiés de l'Annexe pendant tout ce temps, au péril de leur vie, sont : M. Kugler, Miep Gies et son mari, Johannes Kleinman, Bep Voskjuijl et son père. [...]
[...] Anne proclame son mépris et sa haine des antisémites qui ont forcé sa famille à se cacher. Sans citer de connaissances précises du contexte européen de répression, on ressent toujours l'Histoire en arrière-plan de ses pensées. Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, que son ouvrage est devenu si célèbre : il incarne la lutte contre la haine et l'antisémitisme qui ont causé la mort de son auteur, comme de millions d'autres personnes. Cupidité et générosité durant la guerre Le Journal montre à quel point la jeune femme est brillante. [...]
[...] Le Journal retrace son évolution personnelle, d'une jeune fille innocente et précoce à une adolescente de quinze ans pleine d'esprit et empathique. Anne Frank meurt du typhus dans le camp de concentration de Bergen-Belsen en février ou mars 1945. Margot Frank La sœur aînée d'Anne Frank a seize ans lorsque s'ouvre le journal. Elle est calme, studieuse et humble, toujours prête à satisfaire les attentes des adultes de son entourage. Les deux sœurs se disputent souvent, car Anne est vue comme la plus rebelle des deux. [...]
[...] On retrouve cet égocentrisme chez Mme Van Daan. On retrouve également cette thématique dans les sentiments de culpabilité ressentis par Anne. Elle se demande si elle pourra atteindre la vertu en étant cachée, pendant que ses amis sont envoyés dans des camps. Elle lutte en permanence avec l'idée qu'elle et sa famille aurait peut-être pu partager leurs ressources avec bien plus de monde encore une telle pensée souligne une fois de plus cette disposition à la générosité de la jeune fille, et ce, en temps de guerre et dans des conditions de vie déjà très difficiles. [...]
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