[...] Tout d'abord, selon lui, quatre grands aspects fondamentaux de la société sont à retenir, auxquels s'associent toujours la notion de réalité à celle d'idéologie.
Il s'agit ici du « mythe du progrès » par lequel il fait passer l'idée que chacun et chaque chose est à surpasser, toujours plus et toujours mieux, et ce, en particulier pour désavouer le retard qui serait alors considéré comme un échec ; du « primat du technique », qui sous-entend le fait que chaque chose, aussi bien matériel que davantage idéologique, a sa solution, détournant alors les questions fondamentales et ce, toujours avec l'aide d'un tiers. Il évoque aussi ici les nombreux progrès techniques apparus sans cesse depuis près d'un siècle, qui ont ainsi bouleversé le fonctionnement des individus et de la société. Du « dogme de la communication », avec la communication qui est la base de la vie en société mais qui souvent se trouve être trompée par des non-dits ou des médias qui en abusent, plongeant alors les individus dans des illusions. Et de la « religion de l'époque », où il explique qu'en le voulant ou non, l'être humain est obligatoirement de « son époque », de son temps, avec tous les nouveaux aspects qui ont fait que les temps évoluaient, comme ici alors, la publicité ainsi que les médias. (...)
[...] Par son analyse sur le mythe du progrès François Brune, montre qu'à force que les individus veulent toujours faire plus, toujours faire mieux, pour toujours dépasser l'autre, ils en viennent à créer une certaine peur du retard. Dans la même perspective, il évoque la logique sportive et économique qui créent une compétition entre les hommes. La société deviendrait-elle alors seulement fondée sur l'illusion entraînée par la publicité, les médias, les discours politiquement corrects, ainsi que sur un esprit de compétition en permanence présent, un seul but de toujours se surpasser et par conséquent à en venir à oublier certains aspects essentiels d la société ? [...]
[...] Dans son ouvrage, François Brune dédie une partie à l'analyse de la manipulation omniprésente au sein de la société, manipulation de l'individu due à des détournements du langage, à une tromperie par les médias, à une communication qui manipule sans cesse, à une publicité beaucoup trop présente et qui entraîne alors l'individu dans une illusion certaine. En effet, à propos de l'éthique du discours, il parle d'une société d'annonces et d'informations généralisées où la moindre entorse au principe de vérité finit par légitimer et amplifier un univers social fondé sur le leurre, le mensonge et l'inauthenticité (page 55). [...]
[...] Tout d'abord, selon lui, quatre grands aspects fondamentaux de la société sont à retenir, auxquels s'associent toujours la notion de réalité à celle d'idéologie. Il s'agit ici du mythe du progrès par lequel il fait passer l'idée que chacun et chaque chose est à surpasser, toujours plus et toujours mieux, et ce, en particulier pour désavouer le retard qui serait alors considéré comme un échec ; du primat du technique qui sous-entend le fait que chaque chose, aussi bien matériel que davantage idéologique, a sa solution, détournant alors les questions fondamentales et ce, toujours avec l'aide d'un tiers. [...]
[...] Il en va alors à chaque individu de parvenir à faire la part des choses entre ce qui s'avère n'être qu'illusion et la réalité. L'individu, souvent pris au piège par une publicité omniprésente, étant souvent la principale cible des discours politiques provocateurs qui ne tendent qu'à faire réagir le citoyen, tous les jours trompé par des médias qui en jouent et en abusent, ne pourra empêcher cela de manière définitive, la société est ainsi faite. Par conséquent, c'est à lui d'apprendre à vivre dans une société manipulatrice et en proie à un totalitarisme consumériste en parvenant autant que possible à garder sa propre identité, ses propres convictions et à rester l'unique acteur de son destin personnel. [...]
[...] Trompés par des médias qui sélectionnent les informations à donner (comme l'exemple du 11 Septembre, certes un évènement majeur pour lequel nous avons beaucoup entendu parler face aux enfants qui, chaque jour, meurent de mal nutrition et dont personne n'entend parler). L'information reste donc sélectionnée pour mener encore davantage l'individu dans une existence faite de tromperies et le menant à en oublier les choses essentielles et fondamentales. François Brune essaie cependant de montrer la manière dont les individus peuvent tenter de résister à ce nouveau totalitarisme, de se détourner de l'illusion omniprésente. [...]
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