Le grand Meaulnes est un roman que l'on doit à Alain-Fournier (1886-1914). Il a été publié à Paris, de juillet à novembre 1913 dans la revue intitulée la Nouvelle Revue française.
Ce roman autobiographique nous plonge dans les souvenirs d'enfance de l'auteur. Aimé de ses parents instituteurs, celui-ci grandit dans le village d'Epineuil-le-Fleuriel, dans la région du Cher. Il parle notamment dans son oeuvre de son grand amour : Yvonne de Quièvrecourt (...)
[...] Que ce soit pour Meaulnes ou pour Alain-Fournier, la tentative fut vaine. IV. Axes d'analyse de l'oeuvre A. Un roman d'aventures Le héros de l'histoire, Augustin Meaulnes, est un adolescent aventureux, aimant parcourir les sentiers. Il doit donc aussi faire face aux imprévus de la route. C'est en effet lors de son escapade pour aller chercher les grands-parents de François qu'il s'égare et qu'il découvre le mystérieux domaine des Sablonnières. Son goût pour l'aventure lui fait rencontrer l'amour : Yvonne. [...]
[...] Le bohémien, Meaulnes et François deviennent amis. Chacun d'eux jurent d'accourir sur le champ si l'un d'eux devait être en difficulté. Ainsi se conclut leur pacte d'amitié. C'est lors d'un spectacle donné par les comédiens que le bohémien révèle sa véritable identité à François et à Augustin : Frantz de Galais. Mais Ganache ayant dérobé des poulets, Frantz disparaît avec son ami pour échapper à la gendarmerie. Meaulnes cherchera en vain le sentier perdu Ayant appris de Frantz qu'Yvonne se trouvait à Paris, il quitte la région dans l'espoir de la rejoindre. [...]
[...] Deuxième partie Meaulnes a très envie de retourner au domaine et de revoir Yvonne. Toutefois, sa carte reste lacunaire et il ne parvient pas à localiser l'endroit avec exactitude. Un soir, alors qu'ils ont entendu des cris, Meaulnes et François sortent dans la rue. Meaulnes se fait alors voler le plan par un bohémien au front bandé. Le lendemain, à l'école, il est face à un nouvel élève : le fameux voleur de la veille. Ce dernier lui rend le petit plan, complété par ses bons soins. [...]
[...] Il parle notamment dans son œuvre de son grand amour : Yvonne de Quièvrecourt. II. Résumé de l'œuvre Première partie Fin du XIXe siècle. Le jeune François Seurel, âgé de quinze ans, narrateur du récit, vit dans le village français de Sainte-Agathe. François y mène une vie paisible et habite avec ses parents instituteurs au sein de l'école. Un jour, un mois après la rentrée environ, l'arrivée d'un nouveau pensionnaire est annoncée. Il se nomme Augustin Meaulnes et est âgé de dix- sept ans. [...]
[...] Il lui semble finalement difficile d'atteindre son bonheur tant espéré. Pourtant, le jour vient où il peut enfin contempler à nouveau sa mystérieuse bien-aimée. Mais bien qu'il puisse finalement goûter au bonheur et épouser Yvonne, il ne semble pas comblé par l'heureux événement. Il agit tel un étranger, comme quelqu'un qui n'a pas trouvé ce qu'il cherchait (Partie chapitre 9). Outre sa culpabilité vis-à- vis de Frantz, il y a quelque chose au fond de lui qui l'empêche d'être heureux. [...]
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