Les fourberies de Scapin, Molière, théâtre, pièce de théâtre, résumé, littérature
Octave et Léandre cherchent à déjouer l'autorité de leurs vieux pères, Argante et Géronte, pour pouvoir épouser les élues de leur coeur. Ils font appel au malicieux Scapin, valet rusé et inventif, et parviennent ainsi à leurs fins.
[...] Ce dernier stratagème montre que le valet traite la mort avec légèreté, sans doute avec l'idée que l'on pardonne tout à un mourant. D'ailleurs c'est la joie qui incite Argante à accorder son pardon, révélant ainsi une générosité insoupçonnée, mais Géronte ne pardonne pas à Scapin l'humiliation des coups de bâton, mais Scapin lui rappelle avec malice les coups assénés : ainsi il force le maître peu désireux d'insister sur son humiliation à accorder plus rapidement son pardon. Tout est bien qui finit bien pour tous les personnages. [...]
[...] Il se parle à lui-même mais Scapin répond à ses répliques en aparté, sans que le vieil homme en soit conscient. L'effet produit est comique car Scapin apporte une réponse impertinente aux foudres du père. Argante est en colère car il sait que son fils s'est marié en son absence, Scapin tente de défendre Octave et Silvestre en invoquant plusieurs arguments pour justifier le mariage impromptu d'Octave et Hyacinthe : il tente de calmer le vieillard en minimisant l'affaire et en disant qu'il a lui-même fait des remontrances à Octave. [...]
[...] Leur priorité est donc de trouver des revenus. Pour cela, il ne fait pas de doute que les valets s'apprêtent à soutirer de l'argent aux vieillards par la ruse. Scapin confie en partie son plan à Silvestre. Son stratagème repose sur l'art du travestissement : il demande à son comparse de se composer un personnage de « méchant garçon » et lui indique les attitudes à adopter. Acte II Argante a arrangé le mariage de son fils avec une fille du seigneur Géronte, mais il a sans doute informé Géronte du mariage d'Octave. [...]
[...] Zerbinette raconte à Géronte les mésaventures dont il a été victime dans la scène précédente ; elle met directement en cause Scapin et révèle qu'elle connaît le nom de l'homme caché dans le sac. Mais Zerbinette vient de comprendre qu'elle s'est confiée à Géronte en personne ; cependant elle ne s'en inquiète pas. Géronte et Argante sont furieux et humiliés de s'être fait manipulés par Scapin. Géronte apprend que sa fille a quitté Tarente et qu'elle est vraisemblablement morte ans le naufrage du navire sur lequel elle avait embarqué. Nérine, nourrice d'Hyacinthe, vient dire à Géronte que sa fille est bien vivante, qu'il va la voir, mais qu'elle est mariée. [...]
[...] Carle vient annoncer que Scapin, victime d'un accident, est mourant. Il s'agit de la dernière fourberie de Scapin : il obtient le pardon des deux maîtres qu'il a offensés et tous les personnages vont « souper ensemble ». La morale La dernière fourberie de Scapin consiste encore en une fiction : en faisant semblant d'être à l'article de la mort, Scapin montre pour la dernière fois ses talents d'homme de théâtre. Sa mise en scène est parfaitement au point et sa confession atteste ses talents de comédien. [...]
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