La Fortune des Rougon, Chapitre 1, Zola, Miette, Silvère, insurgés
Le chapitre ne paraît pas répondre aux hypothèses que suggère le titre complet du roman : histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. En effet, le titre semble suggérer soit l'histoire d'une riche famille, soit le bonheur d'une famille grâce à son argent, les Rougons. Mais dans ce chapitre, le lecteur ne sait pas qui est cette famille, car aucune indication n'y fait allusion.
De plus, Miette et Silvère, les deux personnages principaux de ce chapitre, ne font pas partie des nobles ou des bourgeois. Ils semblent plutôt appartenir au peuple. Enfin, Miette et Silvère ne sont pas non plus spécialement chanceux puisqu'ils doivent bientôt se séparer, Silvère partant rejoindre les insurgés.
[...] Le lecteur pressent alors le futur tragique des jeunes gens. Miette et Silvère appartiennent au peuple, à la classe ouvrière. Cette appartenance à cette classe se ressent dans leur aspect physique et leur psychologie. Miette, malgré son jeune âge, a ainsi les mains déjà abîmées, déformées car son oncle qui la déteste lui donne les plus gros travaux agricoles à faire. Quant à Silvère, son visage est maigre et allongé à cause de la faim. Son dur travail lui a déformé les bras qui sont maintenant trop développés et ses mains sont durcies. [...]
[...] Il n'y a pas que des éléments positifs dans leur portrait physique et moral. Ils pourraient ainsi mal tourner car leur sentiment d'injustice face aux nobles et leur lassitude face à leur travail pourraient grandir et les mener à accomplir des crimes pour se venger de l'injustice dont ils sont victimes. Le projet politique de Silvère est de rejoindre les insurgés pour organiser une révolte contre le coup d'Etat du neveu de Napoléon I. Miette y adhère lorsque celle-ci et Silvère viennent à la rencontre des insurgés et que l'un d'entre eux la reconnaît comme étant la fille de Chantegreil qui a été envoyé au bagne pour assassinat. [...]
[...] Fiche de lecture du chapitre 1 du roman La fortune des rougon, Zola. Le chapitre ne paraît pas répondre aux hypothèses que suggère le titre complet du roman : histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. En effet, le titre semble suggérer soit l'histoire d'une riche famille, soit le bonheur d'une famille grâce à son argent, les Rougons. Mais dans ce chapitre, le lecteur ne sait pas qui est cette famille, car aucune indication n'y fait allusion. [...]
[...] Le cadre de l'action se situe dans la petite ville provençale de Plassans dans le midi de la France. Plassans est divisée en 3 grands quartiers. Le lieu de rendez-vous de Miette et Silvère n'est pas de bon augure pour la suite de l'histoire. En effet, Zola place leur amour sous le signe de la mort : ils se donnent rendez-vous sur la pierre tombale oubliée d'une Marie prénom dont Miette est le diminutif. Ce lieu sinistre, qu'est cet ancien cimetière, semble les prévenir d'un destin tragique. [...]
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