La violence est omniprésente dans Tristan et Yseut. Les personnages principaux, Tristan et Yseut, ainsi que tous les personnages secondaires sont confrontés à la violence soit parce qu'ils la commettent, soit parce qu'ils la subissent. Elle était, de toute façon, inévitable puisque l'époque du roman est une période de violence perpétuelle.
La question est de savoir quelles sont ses formes et quelles sont ses fonctions dans l'oeuvre. Est-ce un reflet, une arme ou un bouclier ?
[...] Formes et fonctions de la violence dans Tristan et Yseut de Béroul La violence est omniprésente dans Tristan et Yseut. Les personnages principaux, Tristan et Yseut, ainsi que tous les personnages secondaires sont confrontés à la violence soit parce qu'ils la commettent, soit parce qu'ils la subissent. Elle était, de toute façon, inévitable puisque l'époque du roman est une période de violence perpétuelle. La question est de savoir quelles sont ses formes et quelles sont ses fonctions dans l'oeuvre. Est-ce un reflet, une arme ou un bouclier ? [...]
[...] II Les fonctions de la violence Tout comme les formes, les fonctions de la violence sont nombreuses. Qu'elle soit moyen de défense ou moyen d'attaque, la violence dans Tristan et Yseut est surtout un reflet, une image. Seule issue pour Tristan Pour Tristan, la violence est probablement sa seule issue de secours. Afin d'exprimer sa détresse, l'amant d'Yseut est contraint d'user de son impétuosité. Les trois barons refusant un combat singulier, la seule solution pour le couple est la mort des félons. [...]
[...] Pendant qu'ils sont dans la forêt du Morrois, les amants connaissent une vie de misérables, "ils souffrent le martyre" sans s'en rendre compte. Les amants se font violence entre eux, mais sans mauvaises intentions. Dès lors que le philtre cesse de faire des effets, ils mettent d'ailleurs un terme à cette souffrance puisqu'ils décident de se repentir et de retrouver à la cour du roi Marc. La violence des thèmes abordés L'auteur est lui-même violent dans le choix des thèmes qu'il aborde. Les sujets traités pour l'époque sont assez scandaleux. [...]
[...] Béroul a voulu, dans son roman, décrire de la manière la plus ressemblante la période à laquelle se déroule son histoire. La violence est pour Béroul un biais afin de faire comprendre une époque et des moeurs. L'auteur a ainsi usé de la violence pour fournir du réalisme de l'oeuvre. Les formes et fonctions de la violence dans Tristan et Yseut sont beaucoup liées. L'oeuvre raconte l'histoire d'amants évoluant au Moyen-Age. Pour plus de réalisme, la violence se doit d'être présente. La passion entre Tristan et Yseut fruit de la fatalité ne pouvait de toute manière qu'être violence. [...]
[...] Tous ces personnages méfiants éliminés, Tristan et Yseut peuvent désormais suivre un amour caché, mais tranquille. La violence comme moyen d'expression Un second aspect se dégage, la violence ne serait-elle pas un moyen d'expression. En effet, on peut remarquer que de nombreux personnages ne s'expriment que par la violence, violence de leurs actes, violence de leur parole. Ainsi, le roi Marc, époux d'Yseut, ne peut se distinguer que par la violence des actions. Il condamne Yseut et Tristan au bûcher puis sa femme aux lépreux. [...]
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