Dans Les Fleurs du Mal, recueil écrit par Charles Baudelaire en 1857, plusieurs thèmes majeurs apparaissent. On ressent cependant très fortement l'importance de l'influence féminine dans les poèmes de Baudelaire. C'est pourquoi j'ai choisi de traiter la présence féminine dans le recueil avec le symbole du chat et plus particulièrement, la figure de la mère.
[...] Pourtant, un peu plus loin dans le recueil, l'image de la mère est plus douce et est associée à l'évocation de souvenirs plutôt agréables. Le poème XCIX et le suivant font allusion à des détails intimes de l'ancienne vie de Baudelaire et de sa mère, ensemble. Ainsi, dans le XCIX des Tableaux Parisiens, la mère de Baudelaire est sa voisine de la ville avec laquelle il se souvient de sa maison d'enfance avec plaisir. Enfin, à d'autres endroits dans le recueil et notamment au poème intitulé Le Balcon, l'image de la mère est positive. [...]
[...] Alors qu'il l'évoque gentiment dans certains poèmes, il la décrit au début du recueil comme une mauvaise mère, maudissant son enfant. Mais à l'inverse des sentiments de Baudelaire qui ont été en empirant, le recueil s'ouvre sur une image négative avant de pouvoir l'évoquer à nouveau sans rancœur. On peut d'ailleurs se demander si l'ordre choisi par Baudelaire ne signifie pas que, vieillissant, le poète avait finalement réussi à pardonner à sa mère. Le premier poème du recueil, Bénédiction, inaugure directement le thème maternel. Ici, Baudelaire n'épargne pas sa mère. [...]
[...] Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, la figure féminine Dans Les Fleurs du Mal, recueil écrit par Charles Baudelaire en 1857, plusieurs thèmes majeurs apparaissent. On ressent cependant très fortement l'importance de l'influence féminine dans les poèmes de Baudelaire. C'est pourquoi j'ai choisi de traiter la présence féminine dans le recueil avec le symbole du chat et plus particulièrement, la figure de la mère. Le Chat Dans le poème tiré de Spleen et Idéal intitulé La Géante, le chat est présent, mais cette fois dans la position de Baudelaire lui-même puisqu'il voudrait vivre auprès d'une jeune géante comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux Cette première allusion démontre la passion de Baudelaire pour les chats, mais elle ne représente pas tout à fait la majeure partie du recueil. [...]
[...] Charles-Pierre Baudelaire naît le 9 avril 1821 à Paris. Il est le fils de Joseph-François Baudelaire, né en 1759, et de Caroline Archenbaut-Dufays, née en 1793. Son père décède six ans plus tard en 1827 à l'âge de soixante- huit ans. Un an plus tard seulement, sa mère se remarie avec le général Aupick. Les relations entre le jeune Charles et le général seront toujours médiocres. Baudelaire ne pardonnera jamais à sa mère son remariage et la tenait pour responsable de trahison envers son premier mari. [...]
[...] Cependant, quelques éléments peuvent nous laisser penser que le poète évoque une amante même si la figure maternelle est présente. Baudelaire attribuerait alors à la femme aimée la maternité de ses souvenirs, elle en est l'auteur tout comme la mère accouche de son enfant, et constitue ses premières perceptions et donc ses premiers souvenirs. Il loue la femme aimée et la place au-dessus de tout, comme le ferait un fils pour qui la mère représente l'idéal féminin absolu et inégalable. [...]
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