Les Fleurs du Mal, Spleen et idéal, Baudelaire, souffrance, souvenir, ailleurs géographique, imagination, Alchimie poétique, modernité, formes poétiques, lyrisme, romantisme, ironie, symbolisme, amour, idéal, révolte, vin
Les Fleurs du mal retracent l'itinéraire de Baudelaire, le voyage de son âme qui consiste en une véritable descente aux enfers : le poète montre sa volonté d'atteindre l'idéal (= la perfection esthétique), mais sa démarche est sans cesse annihilée par le spleen (= profonde angoisse existentielle qui l'empêche d'avancer). Plus on avance dans l'oeuvre, plus il essuie des échecs dans sa démarche : la création poétique est une souffrance pour le poète, une souffrance dépeinte dans son recueil. C'est notamment montré dans les sujets sombres et parfois violents qu'il traite.
[...] Elle le fait tant souffrir qu'il finit par exprimer une haine inextinguible à son égard, comme en témoigne par exemple ses apostrophes " ô démon sans pitié" (sed non satiata) "à femme, à reine des pêchers [ . ] vil animal" ).Finalement, les femmes peuvent, être considérées comme des Fleurs du Mal; Elles incarnent tantôt la beauté, tantôt le vice séduisant, tantôt le péché qui mène à la déchéance. LA MORT La mort est très présente dans le recueil, elle est le dernier espoir du poète, le voyage ultime " au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau". [...]
[...] l'essayiste met l'accent sur le pouvoir subjectif du langage, sur les affinités de la poésie avec le secret , le mystère; le rêve et les allégories ,très présente dans le recueil .il en va un peu différemment chez Baudelaire. non seulement le sonnet " correspondances" et bien seul à soutenir l'idée d'un lien entre le réel et à mon abstrait ( correspondance verticales), mais le soutien tout autant d'idées de perception simultanée ( correspondance horizontale) à travers une théorie des synesthésie les parfums, les couleurs et les sons se répondent". [...]
[...] La boue se sont enfin les monstruosités de l'âme qui s'étale d'une façon provocatrice sur tout le recueil notamment dès le premier poème qui égrène la longue liste de nos vices et voit en Satan le « savant chimiste » de nos cÅurs (« au lecteur »). Les agents qui permettent de transfigurer la boue en Or sont multiples: le vin ou les drogues ont le pouvoir de métamorphoser le monde réel en grossissant les sensations. Le vin« c'est revêtir le plus sorti de bouge/dâun luxe miraculeux » (« le poison ») UN LYRISME DEPERSONNALISE si la tonalité mélancolique domine, le lyrisme de Baudelaire ne reposent pas sur l'affirmation romantique d'un moi singulier et personnellement incarné. [...]
[...] N'ayant pas la même vision de la beauté, le procureur condamne le poète et ses éditeurs pour « Outrage à la morale publique et aux bonnes mÅurs » poèmes sont enlevés Baudelaire doit payer 300 francs et se voit priver de ses droits civiques. Il faudra attendre près d'un siècle pour que la justice annule la condamnation du recueil, en 1949 -Au 19e siècle, les poètes se considèrent comme des génies incompris (poètes maudits), capable de comprendre les messages du monde. En effet, les poètes croient pouvoir se connecter avec le monde spirituel, là où tout est parfait. Baudelaire se sent investi d'une mission : à travers la poésie, il souhaite toucher cette perfection du bout des doigts. C'est son idéal. [...]
[...] Mais son entreprise de sublimation peut échouer; il affirme alors que la douleur est ce qui enlaidit, dans " alchimie de la douleur" par toi je change l'or en fer" La beauté serait ainsi ce qui ouvre vers un au-delà , un gouffre, un mystère invisible qui donnerait sens au réel, dans une quête à la fois esthétique et métaphysique, il s'agit, par l'imagination, d'explorer le sens de la vie et de la mort mais cette quête de l'absolu risque de conduire au néant comme en témoigne ce vers d'obsession " car je cherche le vide, et le noir, et le num qui résonne de manière à la fois esthétique métaphysique BAUDELAIRE ET LES ARTS lBaudelaire est un poète esthète, il est un amateur d'art et ça donne d'ailleurs à pratiquer le dessin. Il noue avec de nombreux peintres de son temps comme Eugène Delacroix et Ãdouard Manet qui peint janne Duval une des maîtresses de son cÅur point malgré la haine de Charles Baudelaire pour les journaux qu'il considère comme une véritable industrialisée de la littérature il sâépanouie dans cette activité critique et s'inscrit dans une tradition que se situe entre le journalisme et la littérature. UN POETE CLASSIQUE ? [...]
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