Fiche de Littérature sur Trois contes de Flaubert.
[...] Félicité est un peu simplette, mais dévouée et aimante, ainsi que simple et humble. Elle évolue de plus en plus vers une figure mystique, se montrant chaque jour plus religieuse et fervente, mais sans être capable d'avoir du recul sur sa foi. Toutefois, cela peut s'expliquer par les pertes douloureuses qu'elle subit au cours de sa vie ; soit ceux qu'elle aime sont envoyés au loin, soit ils décèdent son neveu Victor, sa maîtresse, et même son perroquet qu'elle aimait comme un être humain. [...]
[...] Il est publié pour la première fois en 1877. Les trois contes sont d'abord parus de manière plus individuelle, dans la revue Le Moniteur universel. L'écriture de ce recueil correspond à la période de la genèse du roman Bouvard et Pécuchet, qui accapare alors énormément l'écrivain. Flaubert expérimente d'ailleurs des difficultés dans son entreprise d'écriture, mais aussi d'un point de vue personnel. Ses lettres de l'époque illustrent bien les périodes de doute qu'il a traversées. Ces contes, dans le contexte, font office d'apaisement provisoire pour Flaubert, en lui permettant d'écrire plus facilement et aisément que dans son roman. [...]
[...] Mais il parvient, après bien des souffrances, à faire acte de pénitence. Iaokanann Il est présenté comme un personnage assez bestial dans ses manières, et très mystérieux. Nous avons accès à sa description à partir d'une focalisation interne. Hérodias en livre quelques éléments. En tout cas, dans ses paroles comme dans ses actes ou son influence, Iaokanann est très mystérieux. En témoignent les phénomènes étranges qui se produisent autour de lui ; ils permettent de souligner son caractère solitaire, marginal, coupé de la société et volontairement farouche et sauvage. [...]
[...] Félicité est une femme humble et mystique, mais elle s'inscrit bien dans le contexte qui lui est contemporain, en particulier socialement. D'autre part, autour de Félicité, c'est bien vers un déclin de la croyance que se tourne la société moderne, malgré la foi parfois plus basique du protagoniste. - La légende de Saint Julien l'Hospitalier nous transporte ensuite au Moyen- âge. La croyance apparaît alors comme teintée de naïveté, d'imagerie médiévale, et d'une certaine pureté (à l'image de la fin de vie du héros). Le merveilleux vient se mêler au réel. [...]
[...] Julien Julien est un personnage passionné de chasse, ce que l'on voit durant son enfance (la rencontre avec le cerf), puis au fait qu'il reparte en chasse alors qu'il est marié à la fille de l'empereur. Or, cette passion devient le miroir symbolique de l'évolution du personnage. Jeune, il se montre cruel, notamment envers les animaux. Mais alors qu'il évolue dans l'âge adulte, il devient de moins en moins capable de violence et de tuerie. D'ailleurs, la nuit de chasse suite à laquelle il assassine ses parents le montre incapable de faire du mal aux animaux. [...]
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