? C'est l'été : soudain, "Deux hommes parurent". "Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent à la même minute, sur le même banc." Très vite, ils se découvrent des points communs ; tous deux ont leur nom écrit dans leur chapeau, tous deux sont employés : les coïncidences sont troublantes !
D'emblée, attirance réciproque : "L'aspect aimable de B charma de suite Pécuchet" ; "L'air sérieux de Pécuchet frappa Bouvard". 52
Tous deux sont lassés de la ville et rêvent de campagne. Ils tombent d'accord sur de nombreux sujets de débat.
B est veuf, sans enfants ; on apprendra que P est encore puceau, à 47 ans.
Ils parlent de tout et de rien : "ils glorifièrent les avantages des sciences : que de choses à connaitre ! que de recherches - si on avait le temps ! Hélas, le gagne-pain l'absorbait"... 55. Tous deux sont copistes.
? Ils se prennent d'amitié et se voient de plus en plus souvent. 56
Le narrateur revient sur la jeunesse de Bouvard (58) : "Les amis, la bonne chère, et surtout la paresse avaient promptement achevé sa ruine" 59
Le narrateur conclut : "Ainsi leur rencontre avait eu l'importance d'une aventure" ; "Ce qu'on appelle le coup de foudre est vrai pour toutes les passions" 59
Bouvard est très lié à un auteur, Dumouchel, et Pécuchet à Barberou, actuellement boursier.
Leur intelligence se développe (61) à mesure que leur curiosité croît : "Au fond d'un horizon plus lointain chaque jour, ils apercevaient des choses à la fois confuses et merveilleuses.". Cependant, "En ayant plus d'idées, ils eurent plus de souffrances" 61
? Ils souffrent de la monotonie de leur travail au bureau et prennent de haut leurs collègues 62.
? Un jour, grande nouvelle : Bouvard hérite de son oncle ! 63 (en réalité, c'est son père : 64). 250 000 francs seront à lui. Son premier cri : "Nous nous retirerons à la campagne !" 65
Ils imaginent déjà leur nouvelle vie. 66
Les mois passent, ils cherchent toujours une maison (67). Ils jettent leur dévolu sur une ferme, dans le Calvados, à Chavignolles (69). Nous sommes fin 1840.
? Ils partent s'installer à Chavignolles, non sans souci (69-71) (...)
[...] P est un peu déçu : le sacrement ne l'a pas changé 342. Dans le village, chacun trouve qu'ils vont trop loin. P se lance dans des lectures mystiques.343 Il est cependant de plus en plus embarrassé par certains points de doctrine (343) ; les réponses de l'abbé Jeufroy le laissent insatisfait. Ne vous tourmentez pas ! A vouloir tout approfondir, on court sur une pente dangereuse 343. B se fait expliquer l'enfer, la Trinité mais rien ne le satisfait (344). [...]
[...] Quant à il abandonnait son ami tous les soirs : il se sent seul, se trouve toujours séduisant et décide de faire la cour à Mme Bordin, qui d'ailleurs ne s'y oppose guère (265) ; P s'instruit auprès de B sur les choses de l'amour (265). En secret, P courtise Mélie, qui finit par se laisser faire : ils couchent ensemble. B de son côté a demandé Mme Bordin en mariage ; hélas, elle comptait obtenir, comme dot, les Etalles, ce qui est impossible Le mariage est annulé. quant à lui, a attrapé une maladie secrète de Mélie. Les deux amis se dévoilent leur passion et leurs déboires (268-270). [...]
[...] Mais bientôt, quand vient le temps des récoltes, c'est la catastrophe : 83. Pécuchet décide de reprendre le jardin De nouveau, c'est la catastrophe. Toutes les expériences ratèrent. Pécuchet était chaque fois fort étonné Ils s'instruisent sur les signes du temps, en vain : ils n'apprennent rien. Bouvard lance de nouveaux investissements pour la ferme, estimant qu'il leur faut un système intensif Excité par il eut le délire de l'engrais Tout est bon pour faire du fumier Mais les échecs se multiplient à nouveau. [...]
[...] Ils s'imposent des régimes draconiens jusqu'à ce que dans un autre ouvrage ils découvrent des recommandations inverses ! 135. Ils s'affranchissent alors avec joie de leurs anciens principes, passant d'un extrême à l'autre Sous les étoiles, ils méditent, s'interrogent sur le soleil, les planètes, les comettes, d'autres mondes avec d'autres hommes (137- 139). Quel est le but de tout cela ? - Peut-être qu'il n'y a pas de but ? 139. La majesté de la création leur cause un ébahissement, infini comme elle. Leur tète s'élargissait. [...]
[...] que de recherches si on avait le temps ! Hélas, le gagne-pain l'absorbait 55. Tous deux sont copistes. Ils se prennent d'amitié et se voient de plus en plus souvent Le narrateur revient sur la jeunesse de Bouvard : Les amis, la bonne chère, et surtout la paresse avaient promptement achevé sa ruine 59 Le narrateur conclut : Ainsi leur rencontre avait eu l'importance d'une aventure ; Ce qu'on appelle le coup de foudre est vrai pour toutes les passions 59 Bouvard est très lié à un auteur, Dumouchel, et Pécuchet à Barberou, actuellement boursier. [...]
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