Fitz, bâtard du fils aîné du roi Subtil, Chevalerie, passe les six premières années de sa vie chez la famille de sa mère (encore très jeune). Le père de celle-ci refuse de le nourrir plus longtemps et va le déposer au château royal afin que son père s'en occupe. Mais celui-ci a abandonné sa tâche de roi-servant (héritier direct du roi) et quitté la cour pour échapper aux déshonneurs liés à la naissance de son « bâtard ». Fitz est confié au maître des écuries du roi, Burrich, ancien serviteur dévoué de Chevalerie ; ce dernier a refusé qu'il le suive dans sa retraite. Burrich avait eu une liaison avec Patience, dame de famille noble, qui s'est rompue quand Patience l'a quitté pour épouser Chevalerie (celui-ci, malgré un passé sans taches, a eu la liaison mentionnée avec la mère de Fitz, femme du commun, uniquement parce que Patience ne pouvait lui donner un héritier).
A Castelcerf, château du roi Subtil, Fitz doit aider Burrich dans les écuries ; durant ses loisirs il joue à Bourg-de-Castelcerf (le village environnant) et se lie (entre autres) avec Molly, fille de chandelier. Elle est souvent battue par son père, ivrogne, qui lui laisse faire toute la besogne dans sa boutique. Fitz s'attache à un jeune chiot, Fouinot, par le Vif (ou Lignage) ; ils se défendent mutuellement. Burrich s'aperçoit de cette affection partagée et se débarrasse de Fouinot en l'envoyant au royaume des Montagnes.
Fitz reçoit ensuite une éducation de noble (car il doit devenir l'homme lige du roi, seule manière pour lui de survivre ; s'il s'éloigne de l'attention du roi il devient un danger pour lui car pourrai réclamer le trône en tant que descendant du puîné) : il apprend les armes auprès de Hod, à écrire grâce à Geairepu, scribe itinérant. Umbre, le demi-frère du roi Subtil dont l'existence n'est connue que par la famille royale, le forme au métier d'assassin du roi, fonction dont il s'est acquitté et continu à remplir. Subtil veut aussi, en tant que fils de Chevalerie, qu'il soit initié à l'Art . Comme le royaume se fait de plus en plus menacer par les Pirates Rouges , ennemis jurés des Six-Duchés, un nouveau clan doit être formé pour défendre les frontières ; Fitz en fera partie. Galen, favori de la reine Désir, était devenu maître d'Art après la mort du précédent sans avoir une formation suffisante, surtout grâce à l'influence de Désir. Il hait Fitz et, obligé par le roi Subtil à le former, le force à dresser de fortes barrières mentales entre lui et l'Art en tentant à plusieurs reprises de lui « violer » l'esprit. Il l'humilie plusieurs fois et déclenche le mépris des autres initiés en prétendant qu'il avait cédé à la tentation de griserie de l'Art. Fitz est donc rejeté du clan – ne peut plus apprendre l'Art et Galen insuffle sa haine à son clan.
[...] C'est ainsi qu'ils butent sur le repère secret de la Femme pâle : elle a creusé un large tunnel afin d'accéder au dragon endormi et a essayé de percer sa cuirasse pour atteindre le cœur. Mais devant l'inanité de ses efforts, elle veut que Fitz lui-même aille trancher la tête, ou du moins s'assurer qu'elle soit bien coupée. Elle détient le fou en otage, et menace de le forgiser[18] s'il n'exécute pas ses ordres. Fitz est donc congédié et doit s'acquitter de cette mission. [...]
[...] C'est alors que l'on apprend comment étaient forgisés les hommes et femmes pendant la guerre. A l'aide de manuscrits vendus par Galen et Royal (pour leur propre profit), la Femme pâle a appris que des clans d'Art avaient donné vie à des dragons taillés dans la pierre de mémoire (celle que l'on trouvait dans les carrières, utilisées par Vérité autrefois, cf. supra) en y mettant leurs souvenirs et émotions diverses. Elle voulait créer une armée de dragons pour soumettre tous les Six-Duchés. [...]
[...] Au camp, les choses ont changé : le clan de Vif s'est retourné contre Devoir et a envoyé un messager à Tintaglia. A la fois pour sauver son ami et pour obtenir l'union souhaitée pour Devoir, les conjurés se rendent la nuit avec une forte charge de poudre, afin de faire exploser la tête du dragon. Une fois dans le tunnel creusé, la conscience du dragon envahit l'esprit de Fitz ; il remet en question ce qu'il allait faire et démêle ainsi les desseins de la Femme pâle : 1. [...]
[...] Lourd, qui ne supporte pas le mal de mer, artise (inconsciemment) sans répit : il insuffle le découragement aux hommes et Fitz est contraint d'utiliser Ortie[15], en dévoilant son identité à elle et donc en révélant à Burrich qu'il est encore vivant, pour faire cesser ses cauchemars. Mais le prince, au hasard d'un rêve d'Art, découvre Fitz aux prises avec un dragon, Tintaglia (le dragon femelle de Terrilville), qui veut soutirer à Fitz tout ce qu'il sait à propos de Glasfeu, le dragon mâle de la quête, pour s'accoupler avec lui. Ils sont en effet les derniers survivants d'une génération de dragons et leur unique espoir de survie. [...]
[...] Il reprend la route du Lac bleu et arrive à la ville qui le jouxte. Nouveau piège de Guillot, qui comme Royal a décidément de la peine à croire à sa mort : sachant que Fitz désire rejoindre Vérité par son contact d'Art alors que Vérité le sauvait de la mort il fait annoncer partout la venue de Royal au Lac bleu, s'embusque dans les appartements censés être habités par Royal, mais Fitz est sauvé par un furet envoyé par Rolf du Lignage, qui a appris le piège que lui tendait Guillot. [...]
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