Balzac, l'un des plus grands écrivains français, nait en 1799 à Tours et meurt en 1850 à Paris.
Son œuvre monumentale ouvre toutes grandes les fenêtres du roman sur la vie historique et en fait un témoignage et un document de première main. Il exprime son réalisme par le récit, la description et les personnages ; un réalisme qui dévoile, met à nu la laideur, le grotesque, l'étrangeté et la violence du réel.
C'est le romancier qui, lui-même, a rassemblé l'ensemble de son œuvre dans La Comédie Humaine. La trilogie de l'«Histoire des Treize » a été publiée entre 1833 et 1835, et elle se situe dans le volume IX de La Comédie Humaine, tome I des Scènes de la Vie parisienne qui s'intitule Etudes des mœurs. L'ambition de Balzac est d'effectuer – avec cette trilogie- une étude exhaustive et détaillée sur la société de son temps, comparable à celle que réalise les naturalistes sur les espèces zoologiques = observations minutieuses de la société française de la première moitié du 19ème siècle. Il veut décrire Paris, la Province, l'aristocratie et la bourgeoisie.
[...] La marquise de San Réal est en effet rentrée de Londres, et elle a appris son infortune. Elle a tué Paquita, s'acharnant même de manière cruelle sur son cadavre. Au milieu de la chambre ensanglantée, Henri de Marsay, découvre que la marquise n'est autre que la fille naturelle de lord Dudley et demi-sœur d'Henri. Il prononce alors une cynique oraison funèbre qui scelle le destin posthume de Paquita : Elle était fidèle au sang L'intrigue dans ce court roman ou cette longue nouvelle de Balzac est assez compliquée. [...]
[...] L'ambition de Balzac est d'effectuer avec cette trilogie- une étude exhaustive et détaillée sur la société de son temps, comparable à celle que réalise les naturalistes sur les espèces zoologiques = observations minutieuses de la société française de la première moitié du 19ème siècle. Il veut décrire Paris, la Province, l'aristocratie et la bourgeoisie. Sujet Résumé La fille aux yeux d'or termine le triptyque de l' «Histoire des Treize (Ferragus et la Duchesse de Langeais). La Fille aux yeux d'or nous présente un couple féminin : la très jalouse marquise de San Réal, rentrée des Antilles, et son amante, la jeune Paquita Valdès, surnommée la fille aux yeux d'or Le redoutable dandy Henri de Marsay, le fils naturel de Lord Dudley, remarque Paquita. [...]
[...] Un feu qui brille dans ses yeux mordorés comme dans les yeux des grands fauves qui somnolent languissamment dans la savane. Un feu qui couve jusque dans ses formes ardentes et voluptueuses Ignorant tout de l'homme, elle découvre avec de Marsay le plaisir hétérosexuel. Mais ça se passe après l'avoir déguisé en femme, d'une robe rouge, d'une coiffure au bonnet de femme (p.403). De même, au plus fort de la jouissance, elle crie le prénom de son amante Mariquita dont de Marsay est un double. [...]
[...] Cela autorise le lecteur à faire des réflexions morales et philosophiques sur le mode de vie des Parisiens. Trois axes de lecture Maintenant, nous allons analyser trois éléments importants de la nouvelle. Premièrement, la description de Paris en comparaison avec l'enfer, deuxièmement la manière avec laquelle Balzac a réalisé une nouvelle peinture et finalement le sujet de l'homosexualité féminine dans la nouvelle. Comparaison entre Paris et l'enfer (Lire les deux premières pages) Dans ce texte, Balzac voit Paris comme un enfer. [...]
[...] Les gens font tout pour gagner de l'or, pour obtenir du plaisir, mais tout cela finalement ne vaut pas la peine, ils essaient en vain d'améliorer leur vie. Toujours, ils manquent d'or et de plaisir. Ce sont aussi de nombreuses allusions au feu qui correspondent à l'image populaire de l'enfer : brûle, fume, rallume Ces références à l'enfer ne sont pas faites à la légère. La phrase Tenez ce mot pour vrai (p.340) souligne que Balzac souhaite dépasser les images et nous faire prendre conscience de la réalité. [...]
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