Les files du feux, Gérard de Nerval, 1854, figures féminines, Adrienne, Sylvie
« La réalité de Nerval, c'est l'écran de cinéma pour nous. » (Georges Poulet).
Le narrateur dans le premier chapitre va au théâtre, il n'est pas tellement bien dans ce théâtre. La pièce ne lui plaît pas vraiment. Il y va juste pour voir Aurélie (l'actrice, elle illumine un espace vide).
Nerval est une romantique (milieu du 19e siècle).
Il est indifférent à la personne, chez Aurélie tout ce qui l'intéresse c'est sa beauté extérieure. Il se contente d'aller la voir tous les soirs.
Le narrateur a peur de tout mettre par terre en voulant apprendre à connaître l'actrice ( il casserait le miroir, la façade au moment où il touche cet idéal, il détruit tout).
[...] Adrienne est une appratition fugitive pendant une fête, mais le narrateur ne la reverra jamais. Pourtant elle occupe toutes ses pensées. Sylvie est dans le texte l'idéale féminin de Nerval, mais son idéal est représenté par l'ensemble des 3 femmes présentent dans Sylvie. Mais c'est également l'histoire de l'échec amouruex du narrateur Nerval. Sylvie La fille de la réalité, c'est la seul qui existe vraiment (Adrienne est un fantome). Sylvie signifie forêt (silva). Elle est d'abord filleuse, puis elle devient gantière. [...]
[...] La temporalité (dans l'œuvre) Le temps 1 : son enfance (Adrienne et Sylvie quand ils dansent) Le temps 2 : son adolescence (quelques villages du Valois/ Sylvie et son frère) Le temps 3 : le présent de l'action (adulte) (Sylvie, Aurélie / faux présent / Valois) Le temps 4 : le moment de la rédaction (vrai présent) C'est le lecteur du journal qui lance l'action et qui ramène dans ces nombreux souvenirs. C'est grâve au chapitre 14 qu'on comprend plus ou moins la temporalité entre les événemets. Le temps numéro 3 est le plus souvent présent ( il est prédomminant). S'il y a parfois un mixe entre le temps 2 et 3 c'est parce qu'il confont et qu'il n'est pas toujours très sûr de la chronologie de ses souvenirs. Le vrai thème de la nouvelle est le temps, puisqu'il ne se passe pas grand-chose au niveau de l'action. [...]
[...] Aurélie Aurélie est la figure littéraire de l'œuvre, elle est à cheval entre le réel et le rêve. Le narrateur apprécie la façon dont elle joue (au théatre). En effet sa façon de jouer lui rappel soit Adrienne ou Sylvie ce qui le ramène dans le passé à son âge d'or. Le narrateur cherche à utiliser Aurélie pour pourvoir revivre des émotions et des sentiments qu'il a eu dans le passé. Il la considère comme la femme symbolique il veut qu'elle joue un rôle dans la réalité. [...]
[...] Aurélie quand à elle est à la fois Sylvie et Adrienne. Sylvie et Aurélie choisissent toutes les deux un autre homme (que lui). Le narrateur dit l'une était l'idéal sublime (Adrienne). L'autre était la douce réalité (Sylvie). [...]
[...] A partir de 1841, Gérard commence à perdre la raison. C'est à partir de ce moment là ou il écrira ses plus grandes œuvres. Les files du feux (1854) Sylvie se trouve dans plusieurs ouvrages de Nerval Les lieux géographiques, le Valois (avec de nombreux petits villages) et Paris. Voyage physique du narrateur, Valoirs ( Paris / Paris ( Valois Voyage intérieur du narrateur, il lit le journal à la din d'une pièce de théatre. Il décide de retourné dans le Valois pour revivre son passé. [...]
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