Monsieur Georges Duroy : C'est un bel homme. Il est grand, bien fait et chic. Ses moustaches sont soignées, associées au plaisir et à l'élégance. Il a des cheveux blonds, frisés et coiffés à la mode des mauvais quartiers. Il a des yeux bleus et clairvoyants qui font transparaître son intelligence. Il a un regard cruel, parfois. Il a des vêtements à la mode mais la pauvreté est visible par l'usure de ceux-ci.
Il nous est au début présenté comme un jeune homme sans le sou, timide et peu sûr de lui. Mais il est l'arriviste prétentieux par excellence, orgueilleux, et prêt à tout pour réussir. Ainsi, le petit sous-officier entame une ascension extraordinaire. Il prendra alors de l'assurance, il deviendra plus fort et plus sûr de lui, plus habile dans ses jugements et ses actes. Il apprendra ainsi à bien se servir des femmes. Il deviendra de plus en plus machiavélique et égoïste, pour, enfin, devenir maître de la Presse et, bientôt, du pouvoir.
[...] C'est aussi elle qui lui tissera nombre de relations. Par ailleurs, Duroy, avec la nouvelle Mme Duroy, rend visite à ses parents de Canteleu, en Normandie. Mais ils rentreront très vite car cette terre paraîtra comme oppressante pour le personnage féminin. A la demande de sa femme et pour paraître de meilleure lignée, Georges Duroy devient Du Roy de Cantel. Et, tout en restant l'amant de Mme De Marelle -qui lui prête de l'argent- il devient celui de Mme Walter. [...]
[...] Puis, Duroy sera introduit par Forestier à La Vie Française, c'est le début de son ascension. Au début, il aurait 250F par mois et les voitures payées I,1 Ensuite, l'amour de l'argent de Duroy sera accru par la vision du monde dans lequel vit Forestier. L'argent que lui rapporte le premier article écrit pour le journal, accumulé à son acompte mensuel dû à son nouveau travail, élève sa modeste fortune à trois cent quarante francs I,4. Mais une nouvelle fois, Duroy va dilapider tout son argent. Puis, il se retrouvera promu reporter mois plus tard. [...]
[...] Tous ces membres se réunissaient souvent. Ainsi, ils se côtoyaient dans la maison de campagne de Zola, à Médan. Le mouvement rompt avec le Romantisme. Il charge le roman de rendre compte de la vie naturelle et sociale à la manière des scientifiques. Maupassant appartenait, d'une certaine façon à ce mouvement, avec une place assez importante mais après son chef d'œuvre Boule de suif il aura tendance à s'en écarter. En effet, Maupassant, élève de Flaubert s'est tout naturellement tourné vers le Réalisme (mouvement de son maître). [...]
[...] D'ailleurs Bel Ami n'aimera aucune de ses maîtresses. Il y avait bien un espoir avec Mme de Marelle, mais il se trompait. En effet, il était retenu par les griffes du désir et non pas par celles de l'amour : Ce fut une de leur meilleure nuit d'amour I,5. Avec Mme Forestier, son attitude est la même. Il était séduit depuis bien longtemps : Un parfum léger s'envolait du peignoir [ ] Duroy cherchait à deviner, croyait voir le corps jeune et clair, gras et chaud, doucement enveloppé dans l'étoffe moelleuse Elle est, en effet, habitée par une certaine délicatesse parfum léger traduite par la légèreté et l'odeur mais c'est le désir qui l'emporte avec des termes rappelant fortement l'érotisme. [...]
[...] Puis ce sera 1889, l'année de la débâcle puisque Henri, son frère est terrassé par la démence et car la propre santé de Maupassant s'altère de jour en jour. Malgré les tortures physiques et morales, Maupassant, à bout de force, écrit. Ses derniers efforts de 1891 à 1893 seront L'âme étrangère, L'angélus, œuvres pessimistes avec un retour au thème de la guerre. Maupassant meurt le 6 juillet 1893 après 43 années de vie. Photo de Guy de Maupassant alors âgé de 41 ans. Cette photo du célèbre auteur est la dernière qu'on lui connaisse, il est alors épuisé et prés à mourir. [...]
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