Aliocha, fils d'émigrés russes blancs n'est pas un collégien comme les autres. Etouffé par l'exil et les difficultés matérielles, cet élève de troisième dans un lycée de Neuilly n'a qu'un rêve : être français et écrire dans cette langue (...)
[...] La langue de l'avenir pour lui, c'est le français. C'est alors un sentiment de joie intense qui est ressentie par Alexis lorsqu'il devient l'ami de Thierry Gozelin, lui aussi isolé des autres élèves. Grâce à cette amitié précieuse, Aliocha apprendra à s'accepter tel qu'il est. Il comprendra que sa double nationalité est une richesse et non pas un obstacle à ce qu'il souhaite faire de sa vie : écrivain. Thierry Gozelin : Thierry est un élève brillant : toujours le nez dans les livres, il écrase les élèves de sa classe par son savoir et son intelligence. [...]
[...] De nombreux romans parurent coups sur coups : La clef de voûte, Grandeur nature C'est en 1938 qu'il obtint son premier prix, le prix Max Barthou décerné par l'Académie Française. Grand Prix littéraire du Prince Pierre de Monaco en 1952, il fut élu à l'Académie Française en le 21 Mai 1952 au fauteuil de Claude Farrère. Henri Troyat décéda à Paris le 2 mars 2007. II/ Résumé du livre : Aliocha, jeune collégien de quatorze ans et demi, est félicité par son professeur Monsieur Colinard : avec un quinze sur vingt en composition française, il est le deuxième de sa classe. [...]
[...] Les parents de Thierry (Monsieur et Madame Gozelin) : Issus tous deux d'une famille aisée, Monsieur et Madame Gozelin ont un fils Thierry. De part son infirmité, Thierry vit dans un réel cocon familial. Conscients de l'isolement que subit leur fils de part le fait qu'il soit bossu et de son intelligence, les Gozelins sont ravis qu'il se soit fait un ami aussi bien élevé qu'Aliocha. Tolérants et bons par nature, ils acceptent Aliocha tel qu'il est et le traitent comme si il était leur propre fils. [...]
[...] Or, les craintes d'Aliocha se sont de nouveau envolées lorsqu'il constata que son ami était à son aise chez lui et qu'il ne le jugeait pas. Suite à une visite au Louvre avec Thierry, Aliocha fut touché par un tableau particulier : celui nommé La Source d'Ingres. Il resta longtemps en contemplation devant ce tableau représentant une jeune fille nue et potelée. Le même jour, il fut invité à dîner chez les Gozelins en présence de l'oncle, la tante et la cousine Gisèle (âgée de dix-huit ans) de Thierry. Cette présence féminine fit perdre à Aliocha ses moyens lors du dîner. [...]
[...] Les grandes vacances arrivaient à grand pas et Aliocha n'était toujours pas sur de pouvoir partir en vacances avec son ami faute d'argent. La situation financière de la famille Krapivine n'était pas au beau fixe. Aliocha, toujours fier, refusa donc l'invitation pour cause de difficultés de famille Or, suite à une entrevue entre les deux mères de famille, un accord fut trouvé : Aliocha ira à Saint Gervais en voiture avec la famille Gozelin. Suite à la remise des prix, les deux compères voyagèrent donc en direction de leur lieu de vacances. [...]
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