I. Dans une ruelle sombre, des marchands attendent le passage de clients qui ne viennent pas. Sur l'enseigne de l'une de ces boutiques est inscrit un nom : Thérèse Raquin. À l'intérieur de la mercerie, deux femmes sont installées derrière le comptoir. L'une est jeune et grave et l'autre a une soixantaine d'années et somnole. À l'étage se trouve leur logement que la mère partage avec son fils et sa belle-fille.
II. Mme Raquin - ancienne mercière à Vernon - vit de ses économies dans une maison près de la Seine. Elle vit avec son fils Camille et sa nièce Thérèse. Camille a vingt ans et est choyé par sa mère car il a une santé très fragile. Mme Raquin a recueilli sa nièce Thérèse, fruit des amours de son frère le capitaine Degans avec une belle algérienne. En parfaite santé, Thérèse s'ennuie entre cette mère soucieuse et son fils malade.
[...] XIV. Suzanne prend soin de Mme Raquin et de Thérèse, terriblement choquées et alitées dans leur chambre. Quelques jours après le drame, Thérèse fond en larmes dans les bras de Mme Raquin. La vieille dame est affaiblie par cette épreuve et a du mal à se déplacer. Les deux femmes rouvrent la boutique et reprennent leur place immuable derrière le comptoir (...)
[...] La vieille dame est affaiblie par cette épreuve et a du mal à se déplacer. Les deux femmes rouvrent la boutique et reprennent leur place immuable derrière le comptoir. XV. Le premier jeudi soir sans Camille, les visiteurs sont mal à l'aise devant le chagrin sincère de Mme Raquin. Égoïstes, ils n'éprouvent pas de peine par cette disparition. Ils la consolent et stoppent ses pleurs car elle gâche l'ambiance de la soirée. Les deux amants sont heureux de pouvoir être ensemble l'espace de ces soirées. [...]
[...] Ils espèrent que ce mariage les apaisera et mettra un terme à leurs cauchemars. Laurent ne voit que des avantages à ce mariage : Thérèse prendra soin de lui et il sera libre de mener une vie oisive avec en perspective l'héritage de Mme Raquin. Son bonheur est entaché d'une anxiété qui persiste. XIX. Thérèse confie à Mme Raquin sa solitude et son ennui. Craignant de voir mourir ce qui lui reste de famille, Mme Raquin parle de la dépression de Thérèse à Michaud. Le vieil homme émet l'hypothèse d'un remariage. [...]
[...] Il ne la trouve pas attirante mais calcule que cela lui coutera moins cher que de payer les faveurs d'une professionnelle. De plus, il sait que dès qu'il voudra mettre un terme à cette liaison, Thérèse n'aura d'autre choix que de l'accepter car elle est une femme mariée. Laurent profite de tous les avantages de la famille Raquin : Thérèse pour satisfaire ses passions, Camille pour le distraire et la gentillesse de la Mme Raquin qui prend soin de lui comme un fils. [...]
[...] Elle éprouve un certain plaisir à tromper ainsi Mme Raquin et Camille. La situation dure huit mois et les amants sont satisfaits et heureux. IX. Un jour, Laurent ne peut plus rejoindre Thérèse car son chef lui interdit de prendre autant de congés. Au bout de deux semaines, le désir inassouvi devient insoutenable et Laurent se rend compte qu'il ne peut plus se passer de Thérèse. Cet éloignement devient une torture. En prétextant un rendez-vous avec une cliente, Thérèse rejoint Laurent chez lui. [...]
[...] Mme Raquin contemple les meurtriers sans vie et se sent soulagée et vengée. [...]
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