Gabriel Tarde (1843-1904), juriste, philosophe et sociologue français était également l'un des premiers penseurs de la criminologie française nous présente un texte dédié à la foule et au public, aux différences que ceux-ci présentent. La foule, mouvement de personnes qui semblerait être désorganisé qui a des antécédents tout au contraire du public, né seulement au XVI siècle nous dit Tarde qui lui n'a pas de synonyme grec ni latin.
Celui-ci serait beaucoup plus intelligent. La foule serait-elle donc inutile et brute devant le public ? Quelles sont les réelles différences vu par Tarde ? Nous tâcherons d'en savoir davantage. D'une part, nous étudierons le public et d'une autre part la foule (...)
[...] Nous tâcherons d'en savoir davantage. D'une part, nous étudierons le public et d'une autre part la foule. La foule A-Foule caractérisée comme soudée Il nous suffit rien que d'entendre le mot foule et d'avoir en tête un aperçu d'un groupe surchargé de personnes inconnues les uns envers les autres qui pourtant ont un lien physique et réussissent à créer des interactions, c'est ce que nous explique Tarde par la foule est attirante En effet la foule a un lien plus concret, plus visuel. [...]
[...] De ces publics déchaînés fusent des foules. On peut donc remarquer que le passage de public à foule est fait assez rapidement. Néanmoins si on ne qualifiait pas tout public joyeux comme foule, ce serait rien de plus qu'un public qui a des points en communs avec la foule. A en croire Tarde, le public est le groupe social de l'avenir, il serait donc favorable de donner un bon exemple de groupe et de ne pas être un public survolté comme il le précise. [...]
[...] Les individus faisant partie de la foule peu importe s'ils se connaissent ou pas et même s'ils ne partagent pas la même ethnie, ils vont vers le même intérêt, s'ils sont regroupés c'est qu'ils ont le même but, une foule faisant la queue devant le cinéma par exemple souhaite voir un film ou encore une foule dans les magasins pendant une période de solde. C'est pour cela que Tarde nous indique que la foule est un groupe social dans toutes ses formes debout ou assise, immobile ou en marche elle reste un groupe palpable et visible à la première vue dans n'importe quelle situation. Foule considérée comme animale Gabriel Tarde cite plusieurs foules existantes. En effet il y a les foules frondeuses, ligueuses, cabochiennes, incendiaires, pillardes meurtrières et cannibales. Tous ces adjectifs ne sont que péjoratifs à la foule. [...]
[...] Il y a donc là une liaison entre l'information et ses lecteurs qui a un impact sur nous en tant que lecteur de journal. La masse des autres lecteurs change notre perception de voir les choses. Les membres du public sont comme soumis à autrui. Les journalistes connaissant leurs lecteurs, peuvent de ce point principal chercher davantage à plaire aux lecteurs, à les intéresser, à ce public de lecteurs qui devient tout d'un coup un public de clientèle commerciale. Le public devient également rattaché aux actions du publiciste. [...]
[...] Est-ce vraiment ça alors une foule ? Agir bêtement en n'ayant aucune responsabilité de ses actes ? La foule ne fait pourtant rien d'autre que vivre. Elle est décrite comme étant barbare si elle ose se propager en groupe pour défendre une idée que les membres partagent tous puisqu'ils rejoignent la foule. Si une seule personne de la foule a un comportement défavorable, pourquoi alors remettre en cause la Foule ? Etant donné que le monde inconnu présent dans les foules et de plus que ces gens ne se connaissent pas ils ne peuvent donc pas avoir un entendement commun de comment agir ce qui donne donc une probabilité qu'il y ait un problème concernant une partie de la foule mais pas une foule toute entière. [...]
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