Fiche de lecture du livre de Michel Foucault Surveiller et punir.
[...] C'est pourquoi l'on mit en place la punition. Le supplice fut donc aboli. Les peines de mort n'étaient plus attribuées qu'aux coupables d'assassinats. Les peines étaient modérées en fonction du délit commis. La punition n'était attribuée que si l'on avait un motif valable pour la faire exécuter. Pour cela, il fallait qu'il y ait un ou plusieurs témoins crédibles, c'est-à-dire des témoins oculaires de confiance, qui pouvaient fournir des éléments solides. Si un seul témoin se présentait, on se devait de trouver les mobiles qui permettraient de faire exécuter la punition. [...]
[...] On cherche un pouvoir qui contrôle les corps et les esprits des individus pour les faire entrer dans un cadre commun. La prison est définie comme un lieu où l'on enferme les individus condamnés à une peine privative de liberté ou en instance de jugement. Signe d'une société moderne, la prison a évincé le supplice. Le projet de la prison est que la société dresse et rééduque désormais les criminels en tous genres. Mais on se rend compte que la prison est source de désocialisation. [...]
[...] Tout crime était condamnable. Les suppliciés ne se voyaient pas jugés avant de subir les conséquences de leur crime ou délit. Les condamnés à mort subissaient des supplices de toutes sortes. Les uns étaient brûlés sur un bûcher, d'autres se faisaient écarteler, certains étaient pendus sur les places publiques, ou encore attachés à des piloris, enfermés dans des cages sans avoir de quoi se nourrir, à attendre que la mort les prenne. Les supplices endurés par les condamnés étaient très durs et insoutenables. [...]
[...] Les mouvements de foule pour démonter les potences étaient très nombreux. Les forces de l'ordre ne maîtrisaient pas vraiment le peuple qui ne pouvait accepter les lois qui leur étaient imposées. Beaucoup de suppliciés ne méritaient pas la sentence. Et l'on s'en rendait souvent compte après. Les suppliciés qui succombaient rapidement à leur sentence étaient ensuite vus comme des êtres potentiellement incapable d'avoir commis le crime dont ils étaient accusés, pas assez fort pour avoir le courage de passer à l'acte. [...]
[...] Pour empêcher les écarts de conduite de la population, les gouvernements en présence avaient décidé de faire régner une discipline exemplaire sur la société. Dès leur plus jeune âge les enfants étaient conditionnés. A l'école, les emplois u temps étaient très précis et devaient être respectés à la minute près. De même que les classes étaient de différents niveaux d'apprentissage. Les élèves les plus sages étaient placés au milieu de la classe, et ne devaient pas être entourés de mauvais élèves. La discipline était basée sur l'ordre et le redressement des individus. On leur faisait respecter des règles bien précises. [...]
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