Rémy Cazals, "Bonaparte est un factieux ! Les résistants au coup d'État, Mazamet, 1851"

Résumé du document

[...] A. De Louis Philippe à Napoléon III
-1846 : 35 M d'habitants > 250 000 électeurs (payent suffisamment d'impôts)
-Problème social :
. salaires des ouvriers Hommes : de 85 centimes à 1.20 francs/jours
. salaires des ouvriers Femmes : de 40 à 70 centimes de francs/ Jours
. pain = 31 centimes/ k en 1844
-1845-1847 : crise économique = chômage, hausse des prix des denrées
-Le gouvernement provisoire : établit le suffrage universel masculin, abolit l'esclavage aux colonies.
-Hausse de 45% des impôts directs
-Assemblée législative :
. élue en mai 1849 est plus conservatrice
. élection d'un président au suffrage universel masculin
. 10 décembre 1849 : Louis Napoléon Bonaparte est élu avec la majorité face à Cavaignac (républicain conservateur) et Ledru-Rollin

[...] A. Le deuxième plébiscite
- Le plébiscite du 21 novembre demande aux français d'approuver ou de refuser la proposition : « Le peuple français veut le rétablissement de la dignité impériale dans la personne de Louis Napoléon Bonaparte, avec hérédité dans sa descendance directe, légitime ou adoptée »
- Le département du Tarn a un taux d'abstention supérieur à la moyenne nationale (21.3% contre 17.3%), un pourcentage de oui un peu inférieur (76.7% des inscrits contre 79.5%) et un pourcentage de non presque nul (1.3% contre 2.5%). Les opposants se sont réfugiés dans l'abstention ou se sont résignés à l'adhésion. (...)

Extraits

[...] Ce livre est simple à comprendre et il nous donne beaucoup de données. Il met bien en avant les différentes d'interprétations entre les diverses divers personnages et autorités ; et montre ainsi que cela peut tout changer quant à l'interprétation des événements. Ce que je regrette c'est que les documents complémentaires en annexe ne soient pas avec le chapitre concerné, car ceux-ci sont pourtant très intéressants pour comprendre la façon dont les événements se déroulent ; cela éviterait un va et vient avec les pages de la fin. [...]

[...] Changer de régime Abdication de Louis Philippe le 4 février instauration le 25 d'un gouvernement provisoire B. Changer les hommes en place le mars : la foule principalement ouvrière menée par Marcellin Fabre exige la destitution de l'archer de la police Fraspech en lançant des pierres à la porte, puis la suspension du secrétaire de mairie Gayzard Marcellin Fabre : veut se venger, et pour lui aucun fonctionnaire et employé en place à cette époque ne doit rester. Mouvement qui se passe dans la violence. [...]

[...] Il est maintenant âgé de 70 ans. L'objectif de l'auteur est de faire connaître à travers ce livre les éléments directs de la parole populaire lorsqu'ils existent et de décrypter le discours des autorités, beaucoup plus présent. L'ouvrage est écrit de manière chronologique entre l'année 1845 jusqu'en 1852. Pour finir, la première partie fait office d'introduction pour l'auteur. Une République qui commence par tuer ses prolétaires 2nd république : a la durée la plus brève des cinq républiques française (selon George Sand en juillet 1848 dans une lettre) - née de la révolution de février 48 qui reversa Louis Philippe - officiellement proclamée le 4 mai par l'Assemblée Constituante élue au suffrage universel masculin remplacée par le 2nd empire le 2 décembre 1852 A. [...]

[...] - Les accusés n'étaient pas admis à présenter eux-mêmes ou à faire présenter leur défense par un avocat. Suivant le degré de la culpabilité, les antécédents politiques et privés, la position de famille des inculpés, on appliquera une de ces peines : transportation à Cayenne, transportation en Algérie en résidence forcée ou en résidence libre, expulsion de France ; éloignement momentané du territoire, internement c'est à dire obligation de résider dans une localité déterminée loin du domicile, mise sous surveillance. [...]

[...] écouter la parole des acteurs Dépositions, interrogations : retranscrites par un agent de l'administration II. La ville est sur le point de faire une grande révolution Ouvriers étrangers qui sont ordinairement les chefs des émeutes selon un rapport du 9 septembre 1840 du sous-préfet de Castres Novembre : coalition de tisserands contre une baisse de salaire décidée par les fabricants de Castres - 1840 jusqu'en 1864 : la grève, la coalition est un délit en soi A. Au fil des jours en 1845 Possibilité d'une diminution de salaire qui entraîne une grève. [...]