L'histoire se passe sous le règne de Charles IX, durant les guerres de religion qui opposèrent protestants et catholiques au XVIème siècle. La duchesse de Montpensier qui a inspiré le nom du personnage est la petite-fille du roi Henri IV et la cousine germaine de Louis XIV, surnommée « la grande Mademoiselle. »
[...] Elle nous montre le désespoir dans lequel est jeté la princesse de Montpensier. Elle est perdante sur tous les plans : sur le plan de la vertu, puisqu'elle a été infidèle à son mari, sur le plan de la passion parce que le duc de Guise s'est montré inconstant et sur le plan amical avec Chabannes. On peut faire un parallèle avec la princesse de Clèves tiraillée entre la fidélité qu'elle doit à son mari et sa passion pour M. [...]
[...] La princesse de Montpensier en est très froissée. Il lui expliqua qu'il était prêt à renoncer à se marier avec Marguerite de Navarre pour elle. Finalement, Marguerite de Valois (la reine Margot) se maria, non avec le duc de Guise, mais avec Henri de Navarre qui deviendra Henri IV. La prince et le duc de Guise nourrissent une passion très forte l'un envers l'autre. Chabannes sera tué lors du massacre de la Saint-Barthélémy. Le duc de Guise, trop occupé de venger son père oublia de prendre des nouvelles de la princesse de Montpensier. [...]
[...] Chabannes finit par lui avouer son amour mais la princesse en resta indifférente. Un jour, au château de Montpensier, le duc de Guise et d'Anjou s'égarèrent et se retrouvèrent au bord d'une petite rivière. Ils aperçurent Madame de Montpensier sur une barque. Le duc d'Anjou trouva la princesse très belle. Il voulut la courtiser. La princesse les aida à passer le gué et les invita dans son château, mais son mari fut furieux de voir qu'elle était si courtisée et ce, devant ses yeux. [...]
[...] Le duc de Guise tombe amoureux de la future princesse de Montpensier. Bien que promise au duc de Mayenne, le père de la princesse décidera finalement de la donner en mariage au prince de Montpensier pour des questions d'intérêts. Le duc de Guise est furieux de cette nouvelle. Mademoiselle de Mézières va cependant obéir à son père. Elle prie Monsieur de Guise « de ne plus apporter d'empêchements et d'oppositions à son mariage ». Le prince de Montpensier est très ami avec le comte de Chabannes. [...]
[...] Le style d'écriture dans la Princesse de Montpensier : Le style de Mme de La Fayette, que l'on retrouve dans La princesse de Clèves est un style assez sobre, sans trop de métaphores. Certains parleraient même d'un style glacé. C'est un style pur et clair, typique du Grand Siècle. La visée du livre est de s'opposer aux romans à la mode auparavant, de grandes fresques romanesques qui ont fini par ennuyer le lecteur. Mme de La Fayette cherche à y étudier les tréfonds de la psychologie humaine, en particulier l'amour. [...]
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