Fiche de lecture ayant pour objet « Paix et guerre entre les nations », de Raymond Aron.
[...] L'un des principaux problèmes est que face aux thèses de Raymond Aron, peut de choses s'opposent en raison du sous développement de la théorie des relations internationales dans le champ universitaire et intellectuel français. Cette analyse aurait gagnée, nous semble-t-il, à être controversée et améliorée. Ca aurait pu ainsi peut être plus que le livre d'un temps. Toute prétention mise à part il nous paraît difficile que ce livre puisse traverser les âges et stades de la diplomatie mondiale, malgré toute la pertinence de certaines des thèses de l'auteur. p. [...]
[...] Cela n'est pas un problème en soi, et la position qu'il adopte est compréhensible. Cependant cela semble parfois nuire à l'objectivité de ses propos. Même s'il met le lecteur en garde contre le schématisme excessif qui conduit au manichéisme, il semble parfois tomber dans ce péché. Les attentions du bloc atlantiques n'apparaissent pas, en termes historiques, aussi louables et exempts de calcul qui voudrait nous le faire croire. S'il met en avant les tentatives de persuasion et de subversion que représente l'aide économique de la part de l'URSS, il oublie de dire que celle en provenance des Etats-Unis n'était pas non plus totalement désintéressée et qu'elle pouvait parfois même soutenir des causes très contestables, comme se fut le cas en Amérique Latine. [...]
[...] 19/22 unités en conflits ont chacune leur part de responsabilité. Toutefois si l'on ne l'excuse pas, on peut comprendre cette nette prise de position idéologique, puisque la plupart des intellectuels français d'alors ne se positionnaient pas moins radicalement en faveur du bloc soviétique, à l'exemple de Sartre dont Aron fut l'un des principaux et plus brillants adversaires. B. Approfondissement. Dans le Chapitre X de son œuvre, l'auteur traite de l'importance des nations et régimes quant à la détermination des conduites diplomaticostratégiques. [...]
[...] Il s'agit d'atteindre un optimum, lorsque la loi du rendement commence à s'appliquer, et ceci est fonction de l'organisation et des moyens techniques. Cet optimum de bien être n'en est pas un de puissance. Il n'y a aucune causalité entre surpopulation et déclenchement d'un conflit, mais trois faits démographiques peuvent être en relation avec la guerre : le surplus d'hommes, quand ils sont disponibles pour les armes, la surpopulation, la vitalité biologique. p. 7/22 Les ressources sont l'ensemble des moyens matériels dont dispose les sociétés pour assurer leur subsistance. [...]
[...] Le système international est l'ensemble des constitué par des unités politiques qui entretiennent les unes avec les autres des relations régulières et qui sont toutes susceptibles d'être impliquées dans une guerre générale Ce système international est notamment déterminé par le rapport de force. Un système est homogène si les membres ont une même conception de la politique, et hétérogène s'il y a des valeurs contradictoires. Un système homogène est plus stable et prévisible. Si un système hétérogène, comme p. 5/22 celui de 1914, est plus redoutable pour la paix, les violences ne seront pas moindres dans un système homogène. Un système international n'implique pas l'existence d'une société transnationale. [...]
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