[...] En terme de culture
Mais cette différenciation de classe ne se fait pas uniquement sur le revenu. Un autre critère va jouer, celui des qualifications et des diplômes. La classe défavorisée ne possède aucun diplôme et a peu ou pas de qualification contrairement aux personnes dites riches qui sont davantage qualifiées et diplômées d'études supérieures.
3. En terme politique
Le troisième critère de ségrégation des classes est celui du bord politique. Catégoriquement, les riches sont plutôt à droite, libéraux et opposés à l'intervention de l'état tandis que les personnes dites pauvres et les classes moyennes s'abstiennent de voter ou sont de gauche ou des extrêmes.
[...] Ce terme de ghettoïsation renvoie au processus exercé par la classe bourgeoise lorsqu'elle repousse la classe moyenne vers la périphérie urbaine où se situe déjà de fait la classe populaire. Pour autant la classe moyenne ne se mélange pas à la classe populaire. Cela provoque une surreprésentation des classes aisées dans certains quartiers notamment de centre-ville qu'elles sélectionnent en y payant notamment des loyers très chers ou en proposant des prix supérieurs au marché. De part cette élévation du prix de l'immobilier, les classes moyennes sont exclus de ces quartiers et donc vont plutôt investir dans des quartiers périphériques, non loin de ceux du centre. Le reste, à savoir la périphérie éloignée, les grands ensembles, est de fait réservé aux classes populaires qui n'ont pas le choix. On parle alors de ghetto de riches et ghetto de pauvres. Le ghetto de riches étant plus communautaire que les pauvres. La sélectivité fige le ghetto. (...)
[...] IV- Les grandes étapes de l'argumentation de l'auteur. Les critères de ségrégations entre pauvres, classe moyenne et riches En terme de richesse. Les pauvres sont catégorisés ainsi en fonction de leur revenu dans un premier temps. Ils ont peu de revenus puisqu'ils vivent mensuellement en dessous de d'après l'auteur. Les riches sont en revanche au-dessus des 3500€. Et la classe moyenne se situe entre les deux revenus En terme de culture Mais cette différenciation de classe ne se fait pas uniquement sur le revenu. [...]
[...] Les riches sont souvent les personnes dites française de souche mais avec souvent d'importante confusion ou catégorisation sur ce terme français de souche En terme de privé et de public. Le dernier critère et celui qui fait l'originalité du propos concerne le privé et le public. Le privé concerne les personnes dites riches : c'est la culture de la politique de droite et de l'entre soi. Pour les riches, il y a de plus en plus de fragilisation dans ce domaine du fait des dérives du marché de l'emploi qui risque d'être régulé par l'État pour éviter les problèmes qui sont à venir. [...]
[...] L'auteur a une vision assez pessimiste pour l'évolution des prochaines années. La ségrégation ne cesserait d'être de plus en plus affirmée. Les quartiers de riches vont avoir tendance à progresser tandis que des mécanismes de fuite et d'évitement des écoles ZEP vont être mis en place aussi dans les quartiers pauvres du fait de l'arrivée de nouveau pauvres travailleurs pauvres etc . Créant une double ségrégation dans ces quartiers entre les riches et les pauvres puis les pauvres des très pauvres. [...]
[...] Les classes moyennes tendent à imiter cette éducation en pratiquant également des activités extra scolaires mais qui souvent ne nourrissent pas d'ambition de classe ou d'entre soi. On voit donc des différences entre choix d'écoles et le parascolaire. Dans les écoles mêmes il y a des différences entre les classes protégées et les autres dans les milieux pauvres. C'est-à-dire que les programmes seront plus poussés en classe privée où on va tendre à faire des enseignements optionnels, à aller plus loin dans les sujets, approfondir davantage, en demander plus aux élèves. [...]
[...] De part cette élévation du prix de l'immobilier, les classes moyennes sont exclus de ces quartiers et donc vont plutôt investir dans des quartiers périphériques, non loin de ceux du centre. Le reste, à savoir la périphérie éloignée, les grands ensembles, est de fait réservé aux classes populaires qui n'ont pas le choix. On parle alors de ghetto de riches et ghetto de pauvres. Le ghetto de riches étant plus communautaire que les pauvres. La sélectivité fige le ghetto Sélectivité de la mobilité résidentielle. Dans ce processus, les riches seraient à l'origine des répartitions spatiales des classes sociales. Quels sont leurs critères géographiques ? [...]
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