Fatima, 17 ans, domestique en Italie, raconte son enfance au Pakistan. Elle devait travailler pour un fabriquant de tapis à Lahore pour rembourser la dette de ses parents. Fatima raconte ses journées là-bas :
- travail du lever au coucher du soleil tous les jours, avec seulement une petite pose pour déjeuner.
- nuit dans l'atelier, où certains enfants étaient attachés à leur métier à tisser.
- (...)
[...] De plus, il est invité à venir témoigner en Suède, à une conférence internationale sur les problèmes du travail. Eshan Khan pense que cette grande médiatisation protégera Iqbal et le front car leurs ennemis devront maintenant y regarder à deux fois avant de s'en prendre à eux. A son retour d'Europe, Iqbal explique à Fatima qu'on lui a donné une bourse pour pouvoir étudier aux Etats-Unis : il veut devenir avocat pour avoir beaucoup de pouvoir et ainsi faire libérer le maximum d'enfants esclaves. [...]
[...] Ils lui font penser à Iqbal : l'adolescent continue ainsi à vivre à travers eux, car c'est lui qui a semé la graine de la liberté, de l'envie de vivre. Maria annonce également que c'est elle qui ira étudier aux Etats-Unis pour devenir une grande avocate. Récit basé sur une histoire vraie ; témoignage révoltant, poignant et bien écrit, sans tomber dans la sensiblerie. Ecriture facile à lire ; l'histoire touche beaucoup les élèves. Dans sa postface, l'auteur donne des informations sur le travail des enfants dans le monde. [...]
[...] Quand l'ardoise sera propre, les enfants pourront renter chez eux. Mais au bout de 3 ans de travail, Fatima n'a jamais vu son ardoise propre. - les petits travailleurs ont souvent des ampoules et des plaies aux doigts qui ne sont pas soignées. - les enfants rebelles sont envoyés au Tombeau une ancienne citerne recouverte de tôle, pendant un ou plusieurs jours, sans lumière, sans eau ni nourriture, au milieu des scorpions. - un des adolescents, Karim, trop âgé pour fabriquer des tapis, est chargé de les surveiller ; il est tiraillé entre sa sympathie pour les autres enfants, dont il a partagé le sort, et le souci de ne pas décevoir son maître car il n'a plus de famille et ne saurait pas où aller ni quoi faire dehors. [...]
[...] Francesco d'ADAMO Iqbal un enfant contre l'esclavage Hachette livre 2002. Le livre de poche. 189p. traduit de l'italien par Emmanuelle Genevois Niveau : 5ème-4ème Genre : fait de société. Thèmes : esclavage, travail des enfants, droit de l'enfant. Contexte : Pakistan début des années 1990. Personnages principaux Iqbal : héros, adolescent travaillant dans une fabrique de tapis ; réussit à s'évader et à faire libérer ses camarades. Fatima : narratrice de l'histoire ; c'est une des enfants qui travaille dans la même fabrique de tapis qu'Iqbal. [...]
[...] Sur un marché, il a entendu des gens du front de libération du travail des enfants dénoncer l'esclavage des mineurs et annoncer qu'une loi interdit désormais de faire travailler les enfants. Il n'a pas pu leur parler, mais a récupéré un des tracts qu'ils distribuaient. Iqbal a ensuite été au commissariat, pensant ainsi pouvoir libérer ses camarades. C'était compter sans la cupidité et l'immoralité des policiers Iqbal dit qu'il s'enfuira à nouveau pour aller voir les gens du front de libération du travail des enfants, dont l'adresse doit certainement figurer sur le tract. Seulement, Karim fait remarquer qu'aucun d'eux ne sait lire. [...]
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