Fiche de Lecture sur le tome 1 de l'ouvrage de Duquesne intitulé Les Héritières.
[...] Son fils en avait fait autant en Afrique du Sud, dès le lendemain de son mariage avec Célestine Rousset, dont il s'était empressé d'ajouter le nom au sien, cousine d'un riche industriel de la place de Lille. Laurent Surmont-Rousset, peu à peu, avait acquis une réputation internationale d'expertise sur l'origine d'une balle de laine ou d'un lot de coton. Malgré les crises et les menées des ouvriers collectivistes, il avait ajouté à son négoce une filature et un tissage. Mais qui les dirigerait demain ? [...]
[...] Un endroit insolite pour parler affaires au milieu de la peinture, de l'art. On n'irait pas les chercher là, on ne s'interrogerait donc pas sur les raisons de leur rencontre. Il était question de changer la couleur des uniformes, les pantalons garance étaient trop voyants ; des salopettes de toile bleue pour les cacher et, des manchons pour cacher les képis. Surmont-Rousset réfléchit, de la toile bleue, il n'en avait pas suffisamment, mais il pourrait en fabriquer vite Si seulement, son gendre était là pour l'aider Adeline à la tête des usines familiales Le mari d'Adeline, Oscar Vanhoutte parti à la guerre, on avait pressé Adeline de regagner le foyer familial. [...]
[...] Face à l'ennemi, chacun joua un rôle. Finalement, Clément Boidin avec son expérience et la procuration de son patron et de ses deux banques passe commandes et ranime des usines à demi endormies pour fournir draps, toiles, sacs et ainsi de suite, les besoins de l'armée étaient énormes. Après quelques jours, Blandine céda. Elle avait bien éprouvé une amitié pour ce Hans lors de son stage bien avant la guerre, elle était une gamine de seize ans, c'est tout Blandine apprit d'Adeline, que son père ce Noël 1915, sous le couvert du secret, avait tenté de sauver trois soldats français cachés dans la cave d'un de ses ouvriers; il avait échoué mais une ardeur nouvelle s'était emparée de lui. [...]
[...] Sa femme ne lui donnait que des filles : Aline, Blandine, Céline, Delphine. La relève est assurée par sa fille ainée : Adeline. Il fallait absolument trouver un gendre, pas facile, sa fortune attirait les fils de bonne famille vers sa fille ainée, Adeline, mais ces derniers reculaient à l'idée de travailler sous l'œil aigu et férule d'un tel maître. Quand même, l'affaire s'est faîte avec Vanhoutte de Tourcoing, baccalauréat obtenu chez les Dominicains d'Arcueil, l'Institut catholique des Arts et Métiers ensuite. [...]
[...] Adeline ne pouvait plus attendre, il fallait assurer la succession, sans traîner. Donc, elle devait se remarier puisqu'il n'existe pas d'autre solution, les enfants ne naissent pas tous seuls, il lui fallait un homme Boidin, n'avait-il en tête que les affaires, les usines, l'argent ? Est-il capable d'aimer ? Il lui restait à persuader son père de ce mariage, pas de frère ni de sœur, il suffirait de changer l'en-tête du papier à lettre, Boidin-Surmont. Le mariage fût célébré à Paris . [...]
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