Fiche de lecture sur l'ouvrage intitulé "La fièvre hexagonale : Les grandes crises politiques de 1871 à 1968" de M. Winok, comprenant dans un premier temps une introduction générale sur l'ouvrage (présentation de l'auteur, trame de l'ouvrage et résumé du contenu) puis dans un second temps l'étude d'un passage du livre.
[...] Ses études finies, il travailla en tant que journaliste au sein de la rédaction de “L'événement du jeudi” ainsi que du quotidien Monde”. Par la suite, il se dirigea vers l'enseignement. Ses analyses des mouvements politiques du XXe siècle lui ouvrirent la chaire d'Histoire contemporaine de l'Ecole des Sciences Politiques. Son étude sur Le siècle des intellectuels lui valut le prix Médicis, catégorie essai, en 1996. Il dirige depuis le Dictionnaire des intellectuels français en collaboration avec Jacques Julliard. Son ouvrage Les voies de la liberté, paru en 2001, fut salué par l'Académie française. [...]
[...] Il casse également les théories simplificatrices qui pensent les foules frustrées comme nécessairement violentes. La guerre civile échappe en gde partie au calcul d'un stratège, elle déborde de passions antagonistes, de fureurs criminelles. L'émotion stimule les discours excessifs et conduites extrêmes. Pour lui, la guerre civile de 1871 a été nourrie par une triple haine : de politique, de religion, de classe. Au départ, elle est festive. Jusqu'à la Semaine Sanglante, le conflit est maintenu dans le domaine symbolique (démolition colonne Vendôme . [...]
[...] Le Comité central prend le pouvoir le soir du 18 mars mais il n'a pas de plan. Son souci le plus immédiat est d'appeler les parisiens aux urnes, n'étant pas composé en majorité de révolutionnaires mais de républicains. Après une longue explication de la journée du 18 mars, il montre que dès le lendemain la révolution parisienne reste précaire, d'où le 22 mars, l'élection du conseil municipal par le comité central. C'est un acte insurrectionnel car il est pris sans accord du pouvoir légal ; un acte révolutionnaire car est étendu à toutes les communes de France. [...]
[...] La durée moyenne est de 72 jours. Il y a un fort degré d'implication collective. Elle fera 25000 morts et 10000 condamnés. o le dénouement : elle se terminera par la répression o portée de la crise : cette crise mortelle met fin au régime en place : elle favorise l'émergence de la République Sélection-commentaire d'un court passage : p à 57 du livre Ce passage nous permet de casser les idées reçues apparues dans les livres gauchistes on voit bien que l'image que l'on se fait de la Commune a été détournée à leurs profits par des meneurs de masse qui l'interprète à leurs façons, pour qu'elle colle le plus possible à leurs idéologies. [...]
[...] Ce qui produit l'action, c'est une rencontre entre une situation et une conjoncture particulière. les mouvements sociaux sont des événements ayant leur logique propre, inscrits dans une transformation lourde et lente de la société cette définition explique en grande partie pourquoi Winock s'est intéressé à plusieurs mouvements au fil du temps, pour montrer leurs différences et points communs. Pour lui, l'évènement est une parenthèse dans un changement de long terme, mais il ne remet pas en cause la logique lourde du changement : il l'accélère seulement ou la révèle. [...]
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