L'action se situe dans la ville d'Oran, en Algérie, à l'époque ou cette dernière était une colonie française.
Le vocabulaire choisi est plutôt péjoratif, il ne donne pas une vision positive de la ville. En effet, le narrateur explique que la ville est « ordinaire » et n'est « rien de plus qu'une préfecture… », ce qui nous laisse penser qu'Oran ne se démarque pas des autres villes et qu'elle n'a ni originalité, ni spécificité. Cependant, les termes « à première vue » et « aspect tranquille » nous montrent que cela n'est qu'une impression, Oran est en fait « différente de tant d'autres villes commerçantes », mais cela est difficile à voir, ce que soulignent les expressions « il faut quelque temps pour apercevoir » et « comment faire imaginer ». La répétition de « sans » dans « sans pigeons, sans arbres et sans jardins » met en évidence l'aspect vide de la ville, dépourvue de vie. Le narrateur dénonce ensuite le climat difficile d'Oran : l'arrivée du printemps passe inaperçue, l'été est trop sec, l'automne trop humide … L'adverbe « seulement » dans « le printemps s'annonce seulement… » et « les beaux jours viennent seulement » s'ajoute au vocabulaire péjoratif, ainsi que l'adjectif « laide ».
[...] Il refuse de donner un certificat à Rambert. (P81 à 85) Rieux est maintenant chargé de trois hôpitaux auxiliaires, et ses journées sont de plus en plus chargées, ce qui l'amène à rentrer tard dans la nuit Cependant il reste vigoureux et résistant Ses visites lui deviennent insupportables (p85-86) La conversation qui a lieu entre Rieux et Tarrou nous apprend beaucoup de choses sur le médecin. Par exemple, il ne croît pas en Dieu, et selon lui son métier le montre, car il lutte contre la maladie et ne laisse pas à Dieu le soin de s'en charger. [...]
[...] Sa position incomprise l'isole peu à peu. Des menaces de mort sont proférées à son encontre. La même année, il publie La Chute livre pessimiste dans lequel il dénonce l'existentialisme. Le 16 octobre 1957, le prix Nobel de littérature est décerné à Albert Camus pour l'ensemble de son œuvre mettant en lumière les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes Le 4 janvier 1960, Albert Camus trouve la mort dans un accident de voiture à 46 ans. [...]
[...] Ce dernier accourt sur les lieux, dit que Cottard sera rétabli dans quelques jours. (p24-25) Cottard fait ensuite l'objet d'une enquête qui se termine rapidement. (p38) Cottard a radicalement changé après sa tentative de suicide : solitaire et méfiant dans le passé, il est devenu sociable, poli, sympathique, et commence à se lier d'amitié avec Grand. Cottard a une sœur à qui il envoie tous les mois un mandat de cent francs. (p55 à 57) Il pose des questions très étranges à Rieux qui laissent penser qu'il serait recherché par la police : il demande si Rieux l'accepterait à l'hôpital en cas de maladie, et si des malades internés dans un hôpital risquaient de se faire arrêter s'ils étaient recherchés par la police. [...]
[...] Il lui lit la première et unique phrase, qu'il a mis beaucoup de temps à écrire puisque Rieux voit plusieurs papiers couverts de ratures (p99) Grand participe à la formation sanitaire organisée par Tarrou en occupant un rôle de secrétaire. Il semble très enthousiaste à ce projet, car il avait dit oui sans hésitation, avec la bonne volonté qui était la sienne Grand se confie alors à Rieux et Tarrrou à qui il lit la première phrase de son roman qu'il continue à travailler. Ses nouveaux amis lui donnent alors quelques conseils pour étoffer sa phrase. [...]
[...] Cette même année, il se marie à Francine Faure qui lui donnera deux enfants et il part pour Paris. Il prend ensuite la direction du journal clandestin Combat. Au lendemain des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, Albert Camus y publie un éditorial, aujourd'hui très connu, qui dénonce l'usage de la bombe atomique. Camus avec ses deux enfants Lors de cette période, il publie L'Étranger et le mythe de Sisyphe (1942), essai dans lequel il expose sa philosophie de l'absurde. En juin 1943, il rencontre Jean-Paul Sartre avec qui il se lie d'amitié et devient lecteur chez Gallimard. [...]
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