Oreste, fils d'Agamemnon, rencontre son vieil et fidèle ami, Pylade, à la cour de Pyrrhus, roi d'Épire. Oreste l'informe de la raison de sa présence. Les Grecs sont inquiets, Pyrrhus est tombé amoureux de sa prisonnière, Andromaque veuve d'Hector et mère de Astyanax. Ils réclament Astyanax, car il constitue un danger potentiel pour eux. Oreste, amoureux d'Hermione, la fiancée négligée Pyrrhus, s'est porté volontaire pour diriger la mission, car il trouve en elle un excellent prétexte pour voir Hermione à nouveau et peut-être la ramener avec lui. Mais d'abord, il présente ses exigences à Pyrrhus, qui le rejette fièrement. En protégeant Astyanax, Pyrrhus espère enfin gagner l'amour d'Andromaque.
[...] Ce qui est dit - ses propres méditations, les commentaires de Phoenix - devient un prétexte pour parler d'Andromaque. Phoenix lui demande au sujet d'Andromaque : Commencez donc, Seigneur, à ne m'en parler plus. Pyrrhus décide d'épouser Hermione juste pour faire réagir Andromaque, il veut l'atteindre : Crois-tu, si je l'épouse, Qu'Andromaque en son cœur n'en sera pas jalouse ? Il dit qu'il la hait, qu'elle est ingrate . Pui s il semble douter, il est perdu : Allons. A tes conseils, Phoenix, je m'abandonne. Faut-il livrer son fils ? Faut-il voir Hermione ? Acte III a. [...]
[...] Pyrrhus meurt, Andromaque règne, Hermione et Oreste sont moralement détruits par leur crime. Il y a deux scènes séparées. La première partie est le récit de la mort de Pyrrhus et la seconde raconte la malédiction d'Hermione et Oreste. Oreste signale à Hermione que Pyrrhus est mort à l'autel. Pyrrhus a placé la couronne sur la tête d'Andromaque et il a reconnu la paternité d'Astyanax, le reconnaissant ainsi comme légitime roi de Troie. L'affront fut insupportable pour les grecs et ils tombèrent sur lui avec tant de fureur qu'Oreste n'eut pas l'occasion de frapper un grand coup. [...]
[...] Au lieu de cela, avec une injustice terrifiante, Hermione rejette la culpabilité entière sur Oreste. Elle décline toute responsabilité et le laissant avec la prise de conscience insupportable de son crime Hermione reproche à Oreste d'avoir obéit à une femme folle de jalousie. Au contraire, il aurait dû comprendre ses vrais sentiments, lui a demandé cent fois si elle le voulait vraiment. Ah ! Fallait-il en croire une amante insensée ? Ne devais-tu pas lire au fond de ma pensée ? [...]
[...] Mais son amour pour Andromaque s'est avéré trop fort, il va l'épouser. Pour Hermione ces excuses sont des affronts. Naturellement, il s'attend à ce qu'elle lui pardonne. Qui peut refuser quelque chose à un tel héros? Pyrrhus, dit qu'il est heureux de constater qu'elle soit aussi indifférente. Hermione éclate: Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ? J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes ; Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ; J'y suis encor, malgré tes infidélités, Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés Pour lui, elle a refusé beaucoup d'autres princes. [...]
[...] En effet, c'est une femme humiliée. Il a joué avec ses sentiments, il devait l'épouser puis il la rejeter pour une esclave. De plus elle est jeune, donc peut être n'a-t-elle pas la maturité pour raisonner son cœur, pour être plus juste. Ses sentiments contradictoires commandent aveuglement ses actions. Elle ne prend pas le temps de se raisonner, elle reste sourde à la sagesse de sa confidente, Cléone, qui tente désespérément de la ramener à la raison. Hermione est une femme passionnée. [...]
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