Durkheim, De la division du travail social

Résumé du document

Fiche de lecture sur De la division sociale du travail de Durkheim. Il définit les deux types de solidarités mécaniques et organiques ainsi que les sociétés qui découlent de ces solidarités et les consciences collectives et individuelles.

Extraits

[...] La solidarité organique est quant à elle basée sur la division du travail social, les individus diffèrent les uns des autres, ils possèdent une personnalité individuelle qui leur est propre. Plus la conscience individuelle est forte plus les individus sont liés dans leur solidarité: plus le travail est divisé et spécialisé, plus ils dépendent de leur société et plus leur activité est personnelle. Ainsi dans ce type de société, les individus dépendent des autres dans la mesure où ils s'en distinguent Les règles qui régissent ces deux types de sociétés: Dans les sociétés de type collectif, les règles juridiques sont répressives en imposant des pratiques communes à toute la population. [...]

[...] Elle est par ailleurs localisée, c'est à dire qu'une règle morale peut se situer dans une profession et nulle part ailleurs La séparation abusive de ces deux types de société: Nous avons vu que toute société est morale, c'est donc par la morale que nous allons montrer que ces deux sociétés ne s'opposent pas en tout point. En effet dans les sociétés basées sur la division du travail, les individus ne sont pas juste juxtaposés, ils sont unis par les fonctions qu'ils exercent dans la société. Ces fonctions les rendent dépendants les uns des autres et forment alors un système solidaire. [...]

[...] Si nous vivons dans des pratiques communes à tous, au départ il y a pourtant une décision individuelle qui est apparue, celle du choix de la profession par exemple. Dans l'autre cas, celui de l'individualisme, il y a aussi le respect des pratiques communes à tous qui subsistent. Ces deux types ne sont donc pas totalement séparés, ils ont des similitudes, en réalité, nous pouvons considérer qu'il y a tout d'abord l'apparition de la communauté avec ses règles communes et ses similitudes de conscience, puis apparaît la société individuelle avec la disparition peu à peu du collectif. [...]

[...] nous ressentons alors de la compassion et c'est pourquoi nous voulons aider ces personnes. Nous faisons donc par cette solidarité de la discrimination positive, ce n'est donc pas vraiment de la solidarité, c'est une forme de solidarité imposée par la société. Ce phénomène est d'ailleurs amplifié par l'Etat qui interdit la discrimination, et oblige ainsi les individus à se montrer solidaires des personnes qui sont différentes, en les favorisant même par rapport à d'autres, il s'agit en effet d'une solidarité sous forme de discrimination positive. [...]

[...] La seconde notion est donc par opposition à la première la solidarité organique, issue de la division sociale du travail, elle unit les consciences individuelles et personnelles. La conscience individuelle se définit donc par la solidarité organique, elle nous représente dans ce qui fait de nous un individu à part entière, par opposition à la conscience collective, qui est commune à toute la société, et qui agit en nous sans que nous puissions la contrôler. Argumentation: 1. Les deux types de solidarité déterminant deux types de sociétés: La solidarité mécanique est basée sur la similitude des consciences, les individus se lient à leurs semblables. [...]