Fiche de lecture en une page sur le livre capitalisme contre capitalisme de M. ALBERT.
[...] En 1986-1987, pour faire face aux inconvénients de l'endaka (hausse du yen par rapport au Nissan est parvenu à améliorer sa productivité de 10% par an, ce qui lui a permis de diminuer dans les mêmes proportions le prix de ses voitures Une monnaie forte incite ensuite les entreprises à se spécialiser dans les produits hauts de gamme, ceux pour lesquels ce sont la qualité, l'innovation et le service après vente et plus le prix qui font la différence. Cela implique un effort de recherche soutenu qui est profitable à l'entreprise. [...]
[...] Capitalisme contre capitalisme M. Albert La supériorité économique du modèle rhénan Le cercle vertueux de la monnaie forte A première vue, on serait tenté de penser qu'une monnaie forte constitue un handicap économique en rendant plus coûteux les produits nationaux à l'étranger et donc plus difficiles les exportations. Les pays qui sacrifient à la dévaluation pour doper leurs exportations le savent bien. Que nous enseigne la théorie économique au sujet de la dépréciation de la monnaie ? Elle entraîne aussitôt deux effets bien connus sur la balance commerciale : les importations deviennent plus chères tandis que les produits exportés voient leur prix baisser : 1. [...]
[...] Les exportateurs peuvent profiter de la prime qui leur est donnée pour augmenter leur marge. Les importateurs peuvent préférer consentir des sacrifices en terme de prix pour ne pas perdre de parts de marché Une baisse de la monnaie provoque assez souvent de l'inflation importée. Les importations étant plus chères, la hausse se répercute sur l'ensemble des produits. C'est notamment le cas, lorsque les importations concernent les matières première. A terme, on aboutit dans le meilleur des cas à un retour à la case départ, dans le pire à une accélération de l'inflation Pour qu'une dévaluation serve à relancer les exportations, les entreprises doivent avoir la capacité et surtout la volonté de conquérir de nouveaux marchés. [...]
[...] Il en fut de même aux Etats-Unis à partir de 1985 et aujourd'hui : on laisse baisser le dollar pour redresser à tout prix le vertigineux déficit commercial. Cette description ne correspond cependant plus à la réalité. L'Allemagne et le Japon, pays à monnaie forte, ont connu des excédents commerciaux très importants Dans le cas d'une dépréciation de la monnaie, rien ne prouve que le prix des importations augmente ni que celui des produits exportés baisse dans les mêmes proportions que la dépréciation monétaire. [...]
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