Analyse simplifiée de l'oeuvre Candide de Voltaire.
[...] Mais le nom de candide n'était pas inconnu au 18ème siècle. Il est mentionné dans le dictionnaire de Trévoux : CANDIDE. Nom propre d'homme. Candide était un auteur ecclésiastique du second siècle, qui avait écrit sur la création. Voltaire va en faire un type : celui de l'être naïf, un peu simple, mais qui, confronté aux difficultés de l'existence, va acquérir progressivement une sagesse humaine raisonnable. Même à notre époque quelqu'un de candide est une personne qui pose un regard innocent sur les choses et les gens et s'étonne de tout ce qu'il subit. [...]
[...] Quelles sont les 2 philosophies, les deux manières de percevoir le monde qui sont rejetées ? Voltaire condamne l'optimisme, incarné par Pangloss et la pensée selon laquelle ce monde-ci est le meilleur que Dieu eut pu créer, le meilleur des mondes possibles, théorie incarnée par le philosophe M. Leibniz. Il n'y a pas de meilleure condamnation de l'optimisme dans le roman que la scène des retrouvailles des deux amants, qui donne généralement lieu à une débauche de superlatifs ; ici elle est plutôt pitoyable : le tendre amant candide, en voyant sa belle Cunégonde rembrunie, les yeux éraillés [ recule de trois pas, saisi d'horreur Voltaire trouve qu'il faut combattre l'optimisme parce qu'il engendre fatalisme et condamne à la fois le progrès et toutes les tentatives humaines de recherche du bonheur. [...]
[...] Dans cette phrase ironique les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine que de donner un bel autodafé Voltaire, qui déteste toute persécution, nous montre comment le fanatisme religieux peut anéantir les valeurs humaines. Dans le chapitre 19, Voltaire critique une pratique qu'il trouve barbare l'esclavage. A travers ce nègre qui a une main et une jambe coupée, Voltaire critique le colonialisme français aux Antilles. Il revendique l'abolition des tortures prodiguées aux esclaves au nom du droit à la dignité de tout être humain. [...]
[...] Dans le chapitre c'est la vanité et l'illusion dans laquelle est plongé candide qui est critiquée : candide ne connaît que le domaine de Thunder- ten-tronchk et donc il pense que le château qu'il habite est le plus grand du monde, que son percepteur est le plus grand philosophe et ainsi de suite. Ce n'est qu'après avoir vu le monde qu'il se rendra compte du mensonge qu'on lui avait fait. Il y a aussi une critique des philosophes car c'est lui qui a donné le mauvais exemple à Candide et à Cunégonde. Dans le chapitre c'est la guerre, l'affrontement armé qui est critiqué. Il présente ironiquement la guerre comme belle, utile et équitable. [...]
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