Fiche d'auteur relative à Marcel Planiol professeur de droit et juriste de renommé.
[...] FICHE D'AUTEUR Marcel PLANIOL Etat Civil : Marcel Planiol (Nantes 1853 - Paris 1931) fut dans un premier temps professeur à la faculté de droit de Rennes, où il s'intéressa notamment à la coutume et aux anciennes institutions de Bretagne. Il enseigna ensuite à la faculté de droit de Paris de 1887 à 1920, période durant laquelle il publia un premier ouvrage d'importance sur la très ancienne coutume de Bretagne (1896). C'est en 1899 que fut édité une première fois un ouvrage en trois volume qui fit autorité: le Traité élémentaire de droit civil. [...]
[...] Les contrats. Les privilèges et les hypothèques. o Tome 3 : Les régimes matrimoniaux. Les successions. Les donations et les testaments. [...]
[...] D'où vient l'autorité que Planiol continue à avoir ? À l'intérieur de la doctrine universitaire, existe, en fait, une hiérarchie dû au mystère de l'autorité. D'où parvient donc celle de Planiol ? Souvent, Planiol était allé à contre-courant : par exemple, ses théories du droit réel, de la cause, de l'abus du droit, du patrimoine, de la personnalité morale ont "fait autorité", bien qu'il n'ait pas toujours été suivi, tant s'en faut ; mais ses opinions ont toujours été fortes, cohérentes et profondes. [...]
[...] La pensée juridique et la doctrine sont, comme toute pensée, individualistes. Œuvre doctrinale (pensées) : On peut résumer l'œuvre doctrinale de Planiol dans la recherche d'un constant équilibre entre la puissance conceptuelle et le sens pratique. Voilà huit exemples de sa pensée juridique : 1. Son opposition à l'abus des droits ; Traité élémentaire, t. 1ère éd 871 : Il ne faut donc pas être dupe des mots ; le droit cesse où l'abus commence et il ne peut y avoir d'usage abusif d'un droit quelconque, pour la raison irréfutable d'un seul et même acte ne peut pas être, tout à la fois, conforme au droit et contraire au droit Son opposition à la copropriété familiale du nom (ibid., 398) : le nom n'est plus un objet de propriété que ne le sont les numéros matricules ; il n'est pas aliénable : la loi ne le met pas à la disposition de celui qui le porte, et elle l'établit beaucoup moins dans son intérêt que dans l'intérêt général Son opposition à la personnification des personnes morales (ibid., 675) : Sous le nom de personnes civiles, il faut donc entendre l'existence de biens collectifs à l'état de masses distinctes, soustraites au régime de la propriété individuelle. [...]
[...] Son opposition aux contrats innomés (R. crit ) : Nous n'avons plus besoin de contrats innomés et nous ne pouvons même plus en faire C'est se tromper et tromper les autres par une confusion inévitable que de dire que les contrats nouveaux qui se rencontrent dans le droit moderne sont des contrats innomés. 7. Son opposition à la théorie de la cause (t. II, 1037): La théorie de la cause, telle que la doctrine française l'a construit, a un double défaut : elle est fausse, au moins dans deux cas sur trois ; elle est inutile. [...]
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