Malgré quelques défauts mineurs, le roman de Monsieur Bélard demeure un hymne vibrant à la gloire de la ruralité dont la principale qualité réside dans le regard amusé et amusant de cet enfant d'à peine onze ans. Très ancré dans le terroir, ce récit de mini-anecdotes ne se prend jamais au sérieux et l'on ne saurait trop saluer cette modestie qui est la marque des grands écrivains. Car Paulou, c'est avant tout un jeune garçon qui s'émerveille, qui grandit au fil des aventures et qui n'oublie jamais que le bonheur, ça se mérite.
Ce sont d'abord les tâches quotidiennes auxquelles il faut se soumettre et que l'auteur parvient à rendre amusantes par l'intermédiaire du regard naïf de l'enfant : précisément décrites (ferrage des bêtes, soins quotidiens aux animaux, le foin, la découpe du bois, etc.), elles scandent les jours qui passent et occupent les esprits.
[...] Sur tous ces événements, le narrateur jette un regard amusé et goûte au charme du naturel avec beaucoup d'humour et de sensibilité : ainsi en va-t-il de la "tata" qui "jette un regard qui ferait fondre un pan entier de banquise" ou de cet hurluberlu qui, "si vous voulez mon avis, ne doit pas avoir des relations très poussées avec l'eau : ses joues d'une couleur qui ne déparerait pas dans un conclave de cardinaux sont la preuve qu'il n'en consomme pas des masses, et extérieurement, il est péniblement évident qu'il ne l'utilise pas souvent non plus. Cette puanteur l'entoure comme une aura malfaisante, faisant le bonheur d'une douzaine de grosses mouches qui patrouillent en spirales serrées. [...]
[...] La ferme aux écrevisses, Paul Bélard En bref : Un roman tout de simplicité et d'humour qui rappelle bien évidemment Moissons d'enfance, autre hymne à la campagne et aux plaisirs pastoraux. Un ton très léger, humoristique, épousant parfaitement le point de vue souvent naïf d'un enfant de onze ans. Genre : Roman du terroir. Sujet : Dans les années cinquante, comme chaque été, Paul, un jeune homme de onze ans habitant Nogent-sur-Marne, se rend en vacances chez son oncle dans le Haut-Cantal, à Nouvialle, et goûte avec délice aux joies et surprises de la campagne. [...]
[...] Très ancré dans le terroir, ce récit de mini-anecdotes ne se prend jamais au sérieux et l'on ne saurait trop saluer cette modestie qui est la marque des grands écrivains. Car Paulou, c'est avant tout un jeune garçon qui s'émerveille, qui grandit au fil des aventures et qui n'oublie jamais que le bonheur, ça se mérite. Ce sont d'abord les tâches quotidiennes auxquelles il faut se soumettre et que l'auteur parvient à rendre amusantes par l'intermédiaire du regard naïf de l'enfant : précisément décrites (ferrage des bêtes, soins quotidiens aux animaux, le foin, la découpe du bois, etc.), elles scandent les jours qui passent et occupent les esprits. [...]
[...] Car à Nouvialle, encore à l'abri d'une modernisation sous-jacente, souffle un petit vent de liberté où l'homme épouse la nature, où chacun s'amuse d'un rien et où tout le monde cohabite dans la plus grande sérénité, où la moindre senteur enfin, devient plaisir des sens. De la vache "aérophage" à laquelle il faut percer la panse au taureau éclopé en passant par la génisse amphibie, l'histoire de ces heureux campagnards se décline sous l'œil toujours ému et malicieux du jeune garçon. Commentaire : Malgré quelques défauts mineurs, le roman de Monsieur Bélard demeure un hymne vibrant à la gloire de la ruralité dont la principale qualité réside dans le regard amusé et amusant de cet enfant d'à peine onze ans. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture