Il va finir par être engagé, toujours à l'intervention de son oncle, par un « inventeur », un « savant », Courtial des Pereires, ce qui le mènera à la campagne. Mais de salaire, pas la queue d'un !... Il va assister à de grandes expériences sur les légumes au moyen de la radio-tellurie, les champs électromagnétiques. Colossales ces expériences, mais Courtial des Perreires va se retrouver complètement ruiné. Ferdinand va alors retourner chez son oncle, puis s'engager à l'armée... Une autre affaire ! (...)
[...] C'est ce style qui permet à Céline de parler de choses tristes ou moches tout en faisant hurler de rire. De la même façon, quand il pousse une gueulante, une rage, elle est pire encore que ce que n'importe qui d'autre pourrait écrire ! On a vraiment la sensation que tout lui remonte du fond des tripes ! 4. Les idées Céline n'est pas un auteur qu'il faut lire pour ses idées, même s'il lui arrive, dans son aigreur, de sortir des vérités des plus exactes quant au fond de la nature humaine. [...]
[...] Il va assister à de grandes expériences sur les légumes au moyen de la radio-tellurie, les champs électromagnétiques. Colossales ces expériences, mais Courtial des Perreires va se retrouver complètement ruiné. Ferdinand va alors retourner chez son oncle, puis s'engager à l'armée Une autre affaire ! Sans que ce livre soit gai, loin de là, il me fait hurler de rire à plusieurs reprises et cela chaque fois que je le relis Le contexte Céline publie ce livre en 37 et ne rencontre aucun succès. [...]
[...] Et Ferdinand d'observer avec la plus grande attention comment les choses se font Pour du spectacle, des cris, des rugissements et des beuglements, il va en avoir ! Il en connaîtra un bout, de la chose ! (pages 184, 185,186) Mais voilà, tout à une fin Ferdinand va perdre un objet et son boulot. Sur les conseils de l'oncle, le peu d'argent qui reste va être investit dans un séjour en Angleterre, dans une école. Il connaîtrait la langue, toujours utile, non ? Et c'est le départ Le voilà dans son école anglaise. Il débute bien ! . Il veut point causer anglais, Ferdinand ! [...]
[...] Elle est surtout là pour que l'auteur nous donne ses opinions sur les choses et les gens. Il y a d'abord l'enfance dans le passage Choiseul à Paris, là où sa mère avait sa petite boutique. Il nous dit avoir été élevé dans l'odeur du gaz, qui éclairait encore ce passage à l'époque. Pour les poumons, on fait un petit séjour chez un oncle à la campagne de temps à autres. Et Ferdinand de nous décrire les veilles jambes de sa mère, pleine de varices, qui doivent sans cesse remonter les escaliers. [...]
[...] Pour lui, le point d'exclamation fait ressortir l'émotion et met le mot en valeur. Sa phrase devient donc beaucoup plus emphatique. Cela lui permet d'insister et, en quelque sorte, d'illustrer ses mots. Ce langage, qui semble couler de sa plume, parce qu'il ressemble tout à fait à la langue spontanée, parlée, est en fait terriblement étudiée et il écrit plus de mille cinq cents pages pour n'en garder que cinq cents. Prenez les quelques pages mentionnées dans le résumé et vous comprendrez de suite, même avec les deux ou trois petits extraits. [...]
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