[...]
Chapitre premier. Raskolnikov est un jeune étudiant totalement désargenté. Il vit dans une petite chambre sous les toits et évite sa logeuse car il est endetté. Pauvrement vêtu et ne pouvant plus s'acheter de quoi manger, Raskolnikov se rend chez Aliona Ivanovna, qui est une vieille usurière. Il lui apporte un objet qu'il met en gage contre un prix dérisoire. Contraint d'accepter, Raskolnikov se dégoûte car des idées terribles surgissent en lui. Il entre dans une taverne pour boire.
Chapitre deux. Raskolnikov s'attarde à la taverne et entame la conversation avec un ivrogne qui semble être un fonctionnaire à la retraite. L'homme s'appelle Marméladov et lui confie que sa fille aînée est réduite à la prostitution pour nourrir la famille. Marméladov est marié à Catherine Ivanovna, une femme de santé fragile mais courageuse qui élève ses trois enfants. Quand ils se sont rencontrés, Catherine était veuve et vivait dans la misère avec ses enfants. Également veuf et père d'une fille appelée Sonia, Marméladov a épousé Catherine. Comme les enfants étaient affamés, Catherine a poussé Sonia à se prostituer. La jeune fille - déshonorée - a dû quitter l'appartement familial. La situation s'est améliorée quand Marméladov a retrouvé du travail. Malheureusement le répit a été de courte durée car il a dépensé son premier salaire en faisant la tournée des bars. De nouveau sans emploi, l'ivrogne a même demandé les dernières économies de Sonia pour se payer à boire. Marméladov maudit son ivrognerie qui a ruiné sa famille et a compromis sa fille. Étant incapable de rentrer seul chez lui, Raskolnikov ramène l'ivrogne chez sa femme. Catherine est une femme émotive et violente : quand elle voit son mari ivre et sans argent, elle se rue sur lui et l'insulte. Le scandale ameute les voisins et Raskolnikov en profite pour s'éclipser.
Chapitre trois. Raskolnikov se réveille de mauvaise humeur dans son taudis. Il reste enfermé, coupé du monde. La domestique de la logeuse - Nastassia - lui apporte à manger car de lui-même il ne se nourrit presque plus. Selon Nastassia, la logeuse Prascovia Pavlovna veut porter plainte contre lui car il ne paye plus son loyer. Raskolnikov reçoit une lettre de sa mère (appelée Pulchérie) lui apprenant que sa soeur Dounia a eu des problèmes avec ses employeurs - M et Mme Svidrigaïlov - chez qui elle était gouvernante. Effectivement, Dounia a repoussé les avances du mari avec véhémence mais sa femme, très jalouse, a découvert l'affaire. Furieuse, Mme Svidrigaïlov (appelée Marfa Pétrovna) a chassé Dounia et a médit sur sa réputation. Dounia est réhabilitée par les domestiques de la maison et par le mari qui endosse la responsabilité du scandale (...)
[...] Tout dans son comportement l'avait convaincu de sa culpabilité. L'ouvrier qui s'est accusé du meurtre est, selon Porphyre, un homme naïf et impressionnable. Il est également un fanatique religieux qui expie ses péchés dans les souffrances qui lui arrivent. En cela, Porphyre attend qu'il se rétracte car dans ses aveux des détails ne collent pas avec les évènements du meurtre. Porphyre est persuadé que l'ouvrier n'est pas coupable. Surpris par ce retournement dans le discours de Porphyre, Raskolnikov est pétrifié quand le juge d'instruction lui dit de but en blanc qu'il sait que c'est Raskolnikov l'assassin. [...]
[...] Porphyre demande innocemment à Raskolnikov s'il a vu les ouvriers à proximité de chez l'usurière. Raskolnikov ne tombe pas dans le piège et explique que non car il a rendu visite à la vieille femme trois jours avant le meurtre. Raskolnikov et Razoumikhine partent. Chapitre six. Razoumikhine est choqué que Porphyre ait interrogé Raskolnikov de cette manière sournoise. Raskolnikov rentre et s'enferme chez lui pour s'assurer qu'aucun objet volé n'est tombé accidentellement dans son appartement. En sortant, il surprend un homme poser des questions sur lui à son concierge. [...]
[...] Le travail quotidien de Raskolnikov est exténuant et la vie en Sibérie est difficile et humiliante. Raskolnikov a honte car sa conscience ne le tourmente pas : il regrette seulement s'être livré à la police, renonçant ainsi à un avenir brillant. Raskolnikov se trouve différent des autres bagnards qui aiment la vie et s'y accrochent comme à quelque chose de précieux. Alors que les bagnards détestent Raskolnikov, ils aiment et respectent Sonia. Après des délires causés par la fièvre, Raskolnikov guérit de sa maladie. De retour au bagne, Raskolnikov apprend que Sonia est malade. [...]
[...] Le don de Raskolnikov à cette famille a été un sujet de dispute entre Dounia et Loujine : en discréditant Sonia, Loujine espère reconquérir Dounia. La culpabilité de Loujine ne fait plus aucun doute et la foule est ivre de colère contre une telle malveillance de la part de Loujine. Son départ laisse place à un chaos. Raskolnikov sort et se rend chez Sonia. Chapitre quatre. Raskolnikov trouve Sonia bouleversée et reconnaissante de l'avoir défendu. Le jeune homme est fébrile et se montre cruel dans ses propos car il s'apprête à lui avouer être l'auteur du double meurtre. [...]
[...] Dounia ne se laisse pas impressionner par le ton hautain et méprisant de Loujine à l'égard de sa famille et elle le chasse. Fou de rage d'être humilié de la sorte, Loujine sort avec fracas. Chapitre trois. Très orgueilleux, Loujine n'admet pas d'être rejeté ainsi par Dounia. Il souhaitait épouser une femme pauvre pour qu'elle se montre soumise et en admiration devant lui. Dounia et sa famille sont soulagés par cette rupture. Razoumikhine a pour projet d'ouvrir une maison d'édition, ce qui plaît à Dounia. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture