Dans la quête du savoir, le docte a brûlé ses plus belles années. C'est un vieillard amer qui découvre qu'il n'a rien acquis ni produit qui peut compenser cette perte. Il est tenté par le suicide ; Méphistophélès lui apparaît et lui propose en échange de son âme de lui rendre sa jeunesse, et avec elle les mille plaisirs qui combleront ses sens. Faust accepte sans illusion ; il connaît l'insatisfaction éternelle de son cœur : le moment n'arrivera jamais où son âme totalement satisfaite pourra dire « Arrête-toi !».
Méphistophélès emporte Faust pour un grand voyage. Ils s'attardent dans la taverne d'Auerbach, lieu de plaisirs paillards. Mais Faust répugne à de telles bassesses. Les scènes d'orgie dans la Cuisine des sorcières le laissent également froid jusqu'au moment où une hallucination de beauté le ravit. C'est le prélude de l'épisode de Marguerite.
[...] Celle-ci est finalement sauvée in extremis par une délégation d'anges, et montée aux cieux par eux. Le salut de l'âme de Faust est prononcé par la mater gloriosa en personne, devant les supplications de Gretchen en pénitente Les particularités d'écriture - La pièce est divisée en tableaux correspondant plus ou moins aux décors de la scène (seule la deuxième partie suit un plan classique en cinq actes.) Elle est de plus exceptionnellement longue et difficile à mettre en scène par la multiplicité de ses décors et de ses effets. [...]
[...] Faust la vénère comme son contraire. Le soir Faust pénètre dans sa chambre vide. Il est d'abord plein d'un désir sensuel, mais le charme de l'innocence l'emplit de pensées douces et chastes Méphistophélès dépose un coffret rempli de somptueux bijoux dans l'armoire de Marguerite. De retour dans sa chambre, Marguerite sent dans l'air une influence étrangère. Elle découvre le coffret, pare sa jeunesse de ces trésors, mais les repose bientôt, consciente qu'ils ne lui appartiennent pas (sa mère les rapportera au curé Dans un jardin Faust et Marguerite se rencontrent : la jeune fille est subjuguée. [...]
[...] Devenue mère, Marguerite est délaissée par Faust et abandonnée de tous comme une fille perdue Méphistophélès entraîne Faust vers la nuit de Walpurgis. Sur le Blocksberg, Méphistophélès s'adonne à tous les plaisirs orgiaques au milieu des démons et des sorcières en folie. Mais Faust se sent «étranger à ces excès ; il est saisi par une apparition : une adolescente aux yeux de morte : il pressent la fin tragique de Marguerite. Faust se déchaîne contre Méphistophélès. Dans une course infernale, ils passent devant un gibet entouré de sorcières. C'est celui qu'on prépare pour Marguerite, l'infanticide. [...]
[...] L'image de Faust hante son esprit. Elle chante mélancoliquement la paix perdue et l'angoisse qui étreint son cœur. Dans le jardin de Marthe, Faust rejoint Marguerite et se lance dans un hymne panthéiste grandiose. Marguerite peut voir que toute la création s'unit dans la gloire à l'amour divin. Mais au moment des adieux, Faust tend à Marguerite le flacon de somnifère qui devra endormir sa mère afin qu'ils puissent jouir de leur rendez-vous d'amour. Marguerite ne s'oppose pas à ce procédé ; elle est séduite. [...]
[...] Il est tenté par le suicide ; Méphistophélès lui apparaît et lui propose en échange de son âme de lui rendre sa jeunesse, et avec elle les mille plaisirs qui combleront ses sens. Faust accepte sans illusion ; il connaît l'insatisfaction éternelle de son cœur : le moment n'arrivera jamais où son âme totalement satisfaite pourra dire Arrête- toi Méphistophélès emporte Faust pour un grand voyage. Ils s'attardent dans la taverne d'Auerbach, lieu de plaisirs paillards. Mais Faust répugne à de telles bassesses. Les scènes d'orgie dans la Cuisine des sorcières le laissent également froid jusqu'au moment où une hallucination de beauté le ravit. C'est le prélude de l'épisode de Marguerite. [...]
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