Chapitre 1 Le nid (p.5)
L'incipit (le début du roman) permet de souligner l'époque à laquelle se déroule le récit : dans le Languedoc, au Moyen-Âge. En effet, toute la famille couche dans la même pièce et les membres de celle-ci sont très nombreux (à cette époque, faire de nombreux enfants permettait aux paysans d'avoir de l'aide dans les champs ou encore d'assurer leur vieux jours) (...)
[...] Sa mère dit ne pas avoir vu le seigneur et se félicite que l'enfant ne soit pas au courant de la festivité qui se prépare pour le lendemain. Pourtant, Martin n'a qu'une idée en tête : revoir son oiseau et il se rend donc à la Fontaine, lieu de rendez-vous du lendemain, en imaginant son déroulement. Connaissant parfaitement les lieux, Martin prévoit de se dissimuler dans un renfoncement d'où il peut voir sans être vu. Chapitre 11 La chasse (p.137) Le lendemain. [...]
[...] Après son départ il tend la viande à l'oiseau qui retrouve ses habitudes d'oiseau servile, ne sachant plus chasser. Le garçon refuse de le voir privé ainsi de sa liberté naturelle et lui retire le grelot, espérant peut être naïvement que cela réinstaurera leur amitié. Il décide de relâcher l'oiseau comme il le faisait chaque nuit. Le paysan pourtant, était encore là et n'hésite pas à lancer une pierre sur l'oiseau. Le récit se clôt sur Martin, pleurant dans l'herbe la mort de son ami, ayant comme seul souvenir, le grelot. [...]
[...] De retour chez lui, Martin craint que le fauconnier vienne à découvrir sa fuite. La nourriture vient à manquer. Un jour, la mère de Martin entend dire que le fauconnier a été blessé au combat, ce qui l'emplit de joie : son enfant n'a plus de raison d'avoir peur. Pourtant Martin n'a qu'une idée en tête : récupérer son oiseau. Un soir, il sort, au moment où les fauconniers chassent, et se dissimule dans un cyprès : il siffle son oiseau, comme il avait l'habitude de le faire autrefois, quand ils jouaient tous les deux, espérant que l'oiseau reconnaisse son appel. [...]
[...] Nous nous trouvons dans la cabane d'un pauvre bûcheron, Brichot. Le héros du récit, Martin, s'apprête à sortir de la maisonnette quand sa mère lui rappelle qu'il est interdit d'aller là où il le désire. Il se rend dans la forêt et grimpe à un arbre où se trouve un nid. A la vue de Martin, un des oiseaux s'affole et vole hors du nid. Il se précipite à terre pour le sauver et découvre un faucon hobereau, né il y a trois semaines, au plus. [...]
[...] Martin est encore inquiet et redoute que le fauconnier le découvre. Le garçon est fier de sa relation avec le faucon car elle dépasse le clivage serf / seigneur. Cet animal est normalement marque de noblesse et à son contact Martin se sent à nouveau digne. Un soir, Martin relâche comme à son habitude l'oiseau. Celui-ci tarde à revenir, angoissant ainsi l'enfant, qui à chaque fois ne sait si l'oiseau reviendra, préférant leur amitié ou sa liberté. A son retour, ils s'élancent tous les deux vers les ruines. [...]
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