La Farce de Maître Pathelin, Action III, scène III, Pathelin, satire de la justice
La Farce de Maître Pathelin est un texte anonyme écrit entre 1460 et 1470, elle est composée de 1600 vers octosyllabiques environ. Cette pièce est une pièce à succès durant 70 ans, période non négligeable.
Cet extrait nous conte la discussion entretenue entre Pathelin, le drapier, le juge et le berger. Cette scène correspond à l'un des points culminants de la farce de la pièce, à savoir que se mêlent quiproquos et propos incohérents. C'est par son comique impulsé par le dynamisme de la scène qu'est dépeinte une vive satire de la justice, au travers un procès embrouillé.
[...] je veux dire, mes brebis - Les bêlements feints du berger à répétition L'auteur de la farce utilise aussi des procédés comiques maintes fois usités tels le jeu de mots : Allons, revenons à nos moutons ! Le dynamisme de la pièce La ponctuation utilisée dans l'extrait est une ponctuation expressive, c'est-à-dire que le texte comporte nombre de points d'exclamation, d'interrogation et de suspension Allons, terminez votre plainte. Vite, concluez clairement. Cela traduit l'empressement du juge à conclure ce procès, tout en donnant un certain dynamisme à la pièce, puisqu'à la lecture, le lecteur peut imaginer des gestes amples et empressés du juge. II. [...]
[...] La Farce de Maître Pathelin est un texte anonyme écrit entre 1460 et 1470, elle est composée de 1600 vers octosyllabiques environ. Cette pièce est une pièce à succès durant 70 ans, période non négligeable. Cet extrait nous conte la discussion entretenue entre Pathelin, le drapier, le juge et le berger. Cette scène correspond à l'un des points culminants de la farce de la pièce, à savoir que se mêlent quiproquos et propos incohérents. C'est par son comique impulsé par le dynamisme de la scène qu'est dépeinte une vive satire de la justice, au travers un procès embrouillé. [...]
[...] Silence, de par le diable, vous dites n'importe quoi ! Cette expression dénote l'impatience du juge, qui dans sa colère et son emportement, apostrophe la diable. Un dialogue de fous Un procès est supposé être un acte solennel et grave, mais il est ici quasiment parodié en bouffonnerie, puisque les acteurs sont tournés en ridicule. La justice est ici tellement décrédibilisée que l'aboutissement du procès est profondément injuste. En effet, c'est Pathelin qui gagne, et le berger, qui avait déjà subi deux abus, est finalement victime de cette injustice. [...]
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