L'action se situe dans le futur, au début des années 2540, sur la planète Mars, qui a été « terraformée » (rendue habitable pour l'homme) depuis que la Terre est devenue tellement polluée que personne ne veut plus y vivre, 200 ans auparavant. Les personnages évoluent isolés du monde extérieur, dans un bunker (appelé ironiquement l'Eden par les enfants) monté sur pilotis au milieu d'un marais infesté d'alligators, lui-même au milieu d'une forêt dense entourée d'un immense cratère (environ 8 km de diamètre). Dans la forêt se dresse une pyramide maya. Autour du cratère, c'est le désert. La ville la plus proche, Deimos II, se trouve à une centaine de kilomètres (...)
[...] L'auteur choisit de révéler dès le début des éléments importants de la fin du récit : la mort de trois personnages et une phrase énigmatique : Je ne suis même pas sûr d‘être humain Ainsi, le suspens est tout de suite mis en place : on sait tout de suite que le nœud de l'histoire est cette interrogation du personnage sur son humanité, et que la résolution de ce mystère va entraîner la mort de certains personnages? Pourquoi et comment ? Les éléments de résolution sont habilement distillés tout au long du récit : l'environnement dans lequel grandissent les enfants est factice et leur vie est basée sur un mensonge. Le Bunker est une prison aux barreaux dorés, appelé ironiquement l'Eden par les enfants, c'est effectivement un faux paradis, qui les isole du monde extérieur plus qu'il ne les protège. Le ressort narratif fonctionne jusqu'à la fin du récit. [...]
[...] Alors Sandoval fait monter Arthur au sommet de la pyramide en lui disant : Je ne sais pas si ce que je fais est bien. Ils entrent dans la pyramide et découvrent au bout d'un long couloir (qui rappelle à Arthur le film sur le microdisk) une longue cuve métallique bourrée d'appareils compliqués, d'accessoires, de jouets en plastique, de reste de nourriture. Et Arthur prend conscience qu'il connait cet endroit. Il ne se sent pas bien et souhaite sortir quand une voix, la Voix, se fait entendre et l'appelle, suivi du bruit de quelqu'un qui s'éloigne dans des grincements métalliques. [...]
[...] Sandoval est le seul à continuer à enquêter sur le projet oXatan : beaucoup ont tout fait pour que l'enquête meure d'elle-même. Quand Arthur lui parle de la Voix, qui les appelle parfois, Sandoval cesse de lui poser des questions. A 10 heures du matin, Sandoval décide de se rendre au bunker seul, laissant Arthur à couvert dans la forêt (Arthur a peur que MG ne le tue si elle le voit). Quand ils arrivent devant le trou dans la clôture électrifiée, ils tombent nez à nez avec Phyllis et Jester, évanoui parterre : il a voulu sauter pour passer le trou, mais son bras a touché la clôture. [...]
[...] Jour 4 Arthur explique de quelle manière ils travaillent, comme s'ils étaient à l'école : la majorité des cours sont donnés par des logiciels éducatifs autonomes gérés à un ordinateur central. Les adolescents travaillent chacun dans leur chambre et MG les surveillent depuis son naviborg personnel. Arthur présente MG et Armistad. Jour 5 Arthur dessine le plan de l'extérieur du Bunker (p.44) Jour 6 Ce matin, MG est partie dans la forêt avec son arme. Les adolescents savent qu'elle ne reviendra pas avant le soir et Phyllis propose qu'ils sortent de l'Eden pour explorer la forêt. [...]
[...] Le lendemain matin, MG est absente. Elle revient nerveuse et sale vers midi, et ne répond à aucune question des enfants. Jester revient à ce moment : MG lui avait laissé une barque sur les rives du marais pour qu'il puisse revenir. La femme le punit immédiatement en l'enfermant dans le cabanon jusqu'à nouvel ordre. Elle envoie les trois autres enfants dans leurs chambres en leur interdisant de sortir du bunker et d'aller parler à Jester. Le soir, elle les fait se coucher à 9 heures, et elle surveille le couloir. [...]
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