Fables de La Fontaine, Les deux Coqs, Jean de La Fontaine, fortune, sort, destin, Ésope, triptyque, combat de coqs, poule, alexandrin, octosyllabe, héroïcomique, héros, misogynie, humiliation, morale
Ce texte est extrait des Fables de La Fontaine, composé de 3 recueils. Cette fable provient du second recueil, et appartient au livre 7 (1678 et 1679). Cette fable reprend une fable du fabuliste grec Ésope (appartient à l'Antiquité) : Les deux coqs et l'aigle. Jean de la Fontaine réécrit souvent des textes de l'Antiquité. Au 17e siècle, cet acte n'était pas considéré comme du plagiat. Jean de la Fontaine prend un texte, le réécrit et en fait le sien. Les deux coqs appartient à un triptyque. Elle peut être mise en relation avec les deux fables qui l'entourent. Les trois fables abordent le même thème. Elles développent l'idée que nous considérons que la fortune, le sort, le destin est souvent difficile à prévoir et a une influence sur nos vies. C'est d'ailleurs le cas dans cette fable. Elle met en scène la rivalité entre les deux coqs qui veulent le cœur de la poule. L'un va gagner et se vanter, le sort va radicalement changer à la fin.
[...] V2 : – Les conséquences de l'arrivée de la poule se voient dans le vers 2. Ce verbe présente grâce au présentatif « voilà » les conséquences de l'arrivée de la poule. – La phrase nominale (sans verbe) a pour effet d'accélérer le rythme des événements : à peine la poule surgit que directement la guerre est allumée. – On remarque le jeu : vers 1 alexandrin, verbe 2 octosyllabe – contraste, beaucoup moins noble que l'alexandrin ce qui montre le décalage entre la manière de raconter et l'histoire : mots de guerre (violence), l'ironie, l'humour : le coq est un animal dont on peut se moquer. [...]
[...] Fables de La Fontaine, Les deux Coqs - Jean de La Fontaine (1678) - L'influence de la fortune, du sort et du destin sur nos vies Introduction Ce texte est extrait des Fables de La Fontaine. Composé de 3 recueils. Cette fable provient du second recueil, et appartient au livre 7 (1678 et 1679). Cette fable reprend une fable du fabuliste grec Ésope (appartient à l'Antiquité) : Les deux coqs et l'aigle. Jean de la Fontaine réécrit souvent des textes de l'Antiquité. [...]
[...] – Dans les vers 21 à 23 mime : le mot « vautour » encercle la mort du coq. Il périt sous l'ongle du vautour, il a été capturé. V23 : – Périphrase : il n'est plus qu'un orgueil, car il a été trop orgueilleux. V24 à V28 : – Conclusion de la fable annoncée par « enfin ». – La fortune, le destin, a retourné la situation – dénouement de la fable. – On remarque qu'on s'occupe du vaincu devenu vainqueur par l'expression du coq qui revient au poulailler, pour récupérer sa gloire et ses amours. [...]
[...] – Le mot fortune peut être remplacé par destin et par richesse. – La morale correspond aux lois du genre. Lien explicite entre vers 29 et 30. – Le déterminant « ces » fait référence à des revers de fortune. – Phrase déclarative, elle affirme. – « fortune » personnifiée. – On retrouve la même analyse au vers 30. – « tout vainqueur » fait référence aux coqs. – On a une sorte de bilan de l'histoire. – Dans les deux derniers vers, JDF donne un conseil, impératif utilisé, mise en garde, injonction. [...]
[...] – Double sens de l'expression « coquet » : le bruit des poules et avoir de la gueule (expression des humains). – Les coqs représentent l'homme, mais le mot « homme » n'est jamais mentionné. – Les poules représentent les femmes, clairement mentionnées par « Hélène ». – L'histoire se termine et on comprend qu'aucun des deux coqs n'était plus intéressant ou plus sage que l'autre. La morale – La morale se fait sur 4 vers. – Les vers 29 et 30 sont directement en rapport avec le récit – une généralisation du récit. [...]
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