Fiche de lecture sur l'oeuvre « Les Souhaits », écrite par Jean La Fontaine. On y trouve : la biographie de l'auteur, une étude stylistique de l'oeuvre pour le commentaire, l'analyse de la structure de la fable ainsi qu'un essai d'explication du message implicite, ou morale, que La Fontaine intègre dans la fable.
[...] Tout au long des trente années de rédaction des fables, ce genre subit une évolution. Les premières fables sont rédigées au jeune dauphin, fils de Louis XIV alors âgé de six ans pour son éducation morale : leur éducation morale et leur brièveté ont une visée pédagogique destinée à l'enseignement des enfants (récit plaisant, morale simple et amusante). Cependant, dans les livres dédiées à Madame de Montespan ( VII à XI maîtresse du roi, les fables sont plus complexes, aux messages plus politiques et aux moralités plus philosophiques. [...]
[...] Souhaiter, ce n'est pas une peine ; (v. 39) Tout en crève. Comment ranger cette chevance ? On compte aussi quelques rejets, ce qui donne au poème beaucoup de vivacité : (v. 18) Mais ses confrères les esprits Firent tant que le chef de cette république ; (v.29) Mais enfin il le faut, je ne puis arrêter Qu'un temps fort court, un mois, peut-être une semaine Pour finir, la Fontaine utilise comme vocabulaire la richesse, l'abondance et la sagesse car ce sont des termes qui touchent directement la société et qui influent le comportement des personnes. [...]
[...] On retrouve sa signature jusqu'en 1671 sur certains écrits du canton de Château-Thierry. En 1672, il vend l'intégralité de cette charge. Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris rencontrer ses amis. Là, il se mêle aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Il y rencontre Maucroix son ami d'enfance, Furetière, les frères Tallemant, Antoine de la Sablière. Sa vocation poétique s'éveille de plus en plus. Il passe de longues heures à lire Malherbe mais admire aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace. [...]
[...] Le mot assez permet d'atténuer sa condition sociale : La Fontaine les prend pour cible et veut dire en réalité que c'est un mauvais bourgeois comme tous les autres - (v. 36-37) Et l'Abondance, à pleines mains, Verse en leurs coffres la finance : personnification. L'abondance est considérée comme un être humain. Il porte de plus une lettre majuscule, ce qui nous fait penser à un nom ou un prénom de personne. - (v. 44) Voilà les pauvres gens : Antiphrase. La Fontaine veut dire qu'ils sont riches certes, mais malheureux. [...]
[...] - (v. 51-53) A ces mots la médiocrité revient ; on lui fait place» : personnification. La médiocrité est perçue comme un être humain qu'on fait place à quelque chose. - (v. 39) Comment ranger cette chevance ? : Question rhétorique qui ne donne pas de réponse. L'auteur s'adresse aux lecteurs, ce qui lui permet de les inclure. - (v. 36) Qui souhaitent toujours et perdent en chimères : métaphore. On compare les chimères, créatures surnaturelles, à une fatalité, un malheur. [...]
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