Cette oeuvre met en scène un cours particulier entre un professeur et sa jeune élève. Au début de la pièce, on est face à une élève enthousiaste, énergique, en opposition à un professeur timide et réservé. Au fur et à mesure de la pièce, le professeur gagne en assurance et finit par prendre l'ascendant sur son élève qui, elle, sera complètement soumise. Le cours passe par plusieurs étapes (...)
[...] Jean se transforme alors en rhinocéros. Bérenger veut sortir mais ne peut pas, la rue est envahie par les rhinocéros. C'est lorsqu'un mur cède sous le poids de son ami qu'il réussit à s'enfuir tout en criant Rhinocéros ! Rhinocéros ! Acte III Bérenger est choqué, effrayé à l'idée de se transformer en rhinocéros. Ce qui le perturbe le plus c'est que Jean, grand défenseur de l'humanisme, a tout de même changé. Dudard et Daisy viendront lui rendre visite chez lui En débattant avec Dudard, Béranger retient que la meilleure défense contre la rhinocérite est la volonté si on ne veut pas attraper ce mal, on ne l'attrape pas Mais, Dudard considère qu'il est absurde de s'affoler pour quelques personnes qui ont voulu changer de peau puis l'informe de la transformation de leur chef, M. [...]
[...] Bérenger et Daisy se retrouvent seuls. Ils se promettent de vivre le reste de leur vie ensemble, mais partout les rhinocéros abondent (le téléphone, la radio). Daisy considère alors qu'ils devraient essayer de comprendre leur psychologie et d'apprendre leur langage. Bérenger lui propose de faire des enfants afin de régénérer l'humanité, tout comme Adam et Eve. Daisy estime plutôt que c'est eux qui ont besoin d'être sauvés et que c'est peut-être eux qui sont anormaux. Bérenger entend des barrissements, Daisy entend des chants. [...]
[...] Elle estime qu'ils sont des Dieux et finit par les rejoindre. Bérenger, seul face au monde, affirme rester ce qu'il est : un être humain. Mais il souhaite tout de même pouvoir communiquer avec les rhinocéros au moyen du langage. Seul, différent, il se cherche, ne se reconnaît plus et ne reconnaît plus les personnes qu'il côtoyait. Il regrette son entêtement de ne pas avoir voulu changer et déclare : Hélas, je suis un monstre, je suis un monstre Puis, il se reprend et s'exclame : Malheur à celui qui veut conserver son originalité ! [...]
[...] Mme Bœuf, fait son apparition pour excuser l'absence de son mari au travail. Très essoufflée, elle explique qu'elle a été poursuivie par un rhinocéros qui tente d'ailleurs de monter l'escalier mais celui-ci cède sous son poids. A la vue du rhinocéros, Botard estime qu'il s'agit tout simplement d'une illusion. Pourtant il finira par y croire et niera même toutes ses contestations antérieures. Mme Bœuf se rend compte que le rhinocéros n'est autre que son mari et décide de partir avec lui. Botard affirme alors qu'il s'agit d'un faux mystère qu'il faut élucider. [...]
[...] La leçon Rhinocéros (1958) Eugène Ionesco L'auteur Ionesco est né en Roumanie en 1909, d'un père roumain et d'une mère française. Dès 1911, sa famille s'installe à Paris ; Ionesco y restera jusqu'en 1922 avant de retourner en Roumanie. Ionesco avait des relations conflictuelles avec son père et sa marâtre qui l'ont conduit à quitter le domicile paternel dès 1926. Il enseignera le français au lycée de Bucarest avant de retourner à Paris, fuyant les remous politiques qui agitaient la Roumanie, en 1938, avec sa femme Rodica Burileanu. [...]
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