Le cadre choisi correspond à un Orient de fantaisie : les différentes histoires qui composent cet ouvrage se passent en Egypte, à Babylone et dans les contrées proches. Ces lieux procurent un dépaysement par rapport aux paysages occidentaux. On découvre grâce à ces endroits des coutumes et des rites plus ou moins « ridicules » d'après Voltaire, ce qui ne facilitera pas le voyage de Zadig dans ces terres orientales. Des termes désignant des personnes comme « eunuques », « Arbogad », « Astarté », ou des lieux « Scytie » et « Hyrcanie » permettent de mieux nous faire découvrir ces pays orientaux. De plus, on retrouve de manière systématique des lieux comme les châteaux forts « comme il passait près d'un château assez fort » (page 91) ou les forêts qui sont caractéristiques du conte.
Ces vingt-et-une petites histoires rappellent les contes des « Mille et Une Nuits » qui se déroulent eux aussi en Orient.
« Zadig » peut aussi être considéré comme un conte grâce à l'apparition du merveilleux. En effet, vont se produire autour du personnage Zadig, des coïncidences étonnantes : par exemple, dans le chapitre III, Zadig, avançant vers une nouvelle ville, va décrire aux eunuques, le cheval que ces derniers recherchent alors qu'il ne l'avait pas vu.
[...] Selon Voltaire, pour rester en bonne santé, il faut avoir une bonne hygiène de vie, c'est-à-dire manger correctement, boire de l'alcool modérément et rester en forme en faisant de l'exercice ; pas besoin d'avoir recours aux remèdes miracles inefficaces selon lui. [...]
[...] Ce mot frappa Zadig ; cependant, comme il était bon physicien, il ne croyait pas que les perroquets fussent prophètes Dans le chapitre XVIII, Zadig va faire la connaissance d'un ermite avec qui il va partir à la rencontre d'endroits dont il ne connaissait pas l'existence. Les deux voyageurs vont alors rencontrer plusieurs personnes qui vont leur offrir l'hospitalité. Au fur et à mesure de leur voyage, Zadig va se rendre compte que l'ermite se comporte d'une façon étrange. Il va brûler la maison d'un noble qui les avait bien accueillis, il va noyer un jeune homme qui devait leur servir de guide. [...]
[...] On se souleva on courut aux armes. Babylone, si longtemps plongée dans une mollesse oisive, devint le théâtre d'une guerre civile affreuse Retrouvez la description ébauchée d'une société idéale selon Voltaire et son idéal monarchique Voltaire, en plus de critiquer la société et le souverain, va faire une ébauche de ce que serait une société idéale à ses yeux. Elle est décrite au chapitre VI, lorsque Zadig est premier ministre. Dans sa société idéale, la justice règnerait dans le but de résoudre les problèmes au mieux. [...]
[...] Et enfin, pour finir, d'autres sont timorés (le chapitre des Généreux). En effet, ils ne veulent rien oser pour ne pas perdre leurs privilèges : Je n'ai jamais lu qu'un courtisan ait parlé avantageusement d'un ministre disgracié contre qui sont souverain était en colère (On peut aussi s'intéresser au fait que d'autres sont dédaigneux et hautins, et que la société s'occupe en intrigues Voltaire ne va pas hésiter à critiquer le souverain et en particulier Moabdar. En premier lieu, il va dénoncer le fait que Moabdar choisit mal ses vassaux, car il sera en guerre avec eux. [...]
[...] Zadig va se moquer de ces hommes de lois par l'utilisation d'un style ampoulé très oriental Etoiles de justice, abîmes de science, miroirs de vérité, qui avez la pesanteur du plomb, la dureté du fer, l'éclat du diamant pour finir par un terme moqueur qui illustre leur vice (ayant) beaucoup d'affinité avec l'or La critique est mise en place selon la technique de la louange faussement sincère. Du fait de leur rang social élevé et de leur pouvoir, les juges se permettent d'enfreindre les lois en empêchant par exemple un homme présumé innocent de se défendre. Cela a été le cas pour Zadig. En plus d'être cupides, ils sont décrits comme vénaux et facilement corruptibles. [...]
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