La Mère et l'enfant est un roman écrit par Charles Louis Philippe « l'écrivain du peuple ». Ce texte est une histoire autobiographique, ce n'est donc pas vraiment une autobiographie, il est l'emblème du lien indéfectible de la mère et son enfant. Il se pose comme une véritable déclaration d'amour à la figure maternelle.
Après avoir exposé sa petite enfance, le narrateur parle de ses douze ans à partir du quatrième chapitre. Le chapitre cinq, qui nous concerne est une rupture face à la stabilité, à la joie qui oblitère tout le chapitre précédent puisqu'il représente, son « pôle négatif » comme le dit Bruno Vercier dans la préface du roman. Ce chapitre rapporte la rentrée de l'enfant au lycée comme interne, il s'agit donc de la première séparation physique avec sa mère. Pour montrer la part autobiographique de ce passage, je rappelle que Charles Louis Philippe est parti en internat au lycée de Montluçon grâce à une bourse, au même âge. L'extrait proposé se situe à la fin de ce cinquième chapitre dans lequel le narrateur montre son dégoût pour ce que le lycée représente et son désir de rentrer à la maison familiale.
Ce passage présente le nouveau foyer de l'enfant c'est à dire le lycée, mais également l'omniprésence de la figure maternelle, qui résulte de la séparation physique de la mère et l'enfant qui met en place un nouveau sevrage plutôt difficile.
[...] L'extrait proposé se situe à la fin de ce cinquième chapitre dans lequel le narrateur montre son dégoût pour ce que le lycée représente et son désir de rentrer à la maison familiale. Ce passage présente le nouveau foyer de l'enfant c'est-à-dire le lycée, mais également l'omniprésence de la figure maternelle, qui résulte de la séparation physique de la mère et l'enfant qui met en place un nouveau sevrage plutôt difficile. Plan Le nouveau foyer de l'enfant: le lycée Sa description et sa personnalisation Synonyme de tristesse et douleur Les relations antithétiques et symboliques du lycée et de la maison familiale II- L'omniprésence de la figure maternelle La nostalgie d'une mère idéalisée Une mère refuge: la douce chaleur du foyer Mais une mère qui a des attentes pour son fils III- La séparation physique mère /enfant: un nouveau sevrage Un sevrage difficile : entre le passé et l'avenir Le refus de grandir La prise de conscience d'une réalité : la société de classes Le nouveau foyer de l'enfant: le lycée Sa description et sa personnalisation L'enfant fait son entrée au lycée pour une durée de sept ans, il devient dès lors son foyer, sa nouvelle demeure. [...]
[...] Ce passage est extrêmement poétique, le narrateur auto diégétique s'adresse au lecteur en lui faisant partager sa mère je voudrais bien que vous connaissiez son visage ou sont deux yeux qui m'aiment, des lèvres qui me baisent, des joues pour mes lèvres et un front qui pense à moi Le narrateur propose une représentation fantasmatique de sa mère, qu'il a idéalisée. La pensée devient une nouvelle façon de pallier le manque de la figure maternelle. Je cite je vous quittais pour aller penser à maman je pense à, toi pour occuper ma pensée quand je suis triste Elle personnifie l'asile qui procure à l'enfant un sentiment de douceur et de calme, qui l'envoie hors de la réalité. [...]
[...] L'enfant qui a douze ans maintenant, réagit comme lorsqu'il était encore un petit enfant. Il est perdu et il se raccroche au passé pour continuer à vivre joyeusement si le pion me gronde je me console de sa colère et de sa haine en disant: oui, mais il y a maman qui m'aime Cependant, le lycée n'est pas si horrible en soi, c'est l'enfant qui ne s'adapte pas à ce changement de vie, de classe sociale, il le reconnaît lui- même je ne pense pas que vous étiez un mauvais lycée et vous auriez désiré me prendre et me guider avec votre lumière C'est pourquoi, le texte oscille entre le passé et l'avenir. [...]
[...] Elle est assez ambitieuse, et déterminée. Comme on peut le constater lorsque le narrateur la fait parler dans des dialogues sans guillemets tu seras servi comme un bourgeois ou encore j'espère que tu seras fier d'habiter là dedans. Les paroles du lycée pourraient représenter les espérances de la mère pour son fils tu seras bachelier, tu seras un beau jeune homme qui connaîtra les belle manières et qui brillera de tout mon éclat L'extrait fait référence à la bourse d'étude avec et vous vîntes, lorsque j'appelais mon rêve avec vos bottes de sept lieues la métaphore les bottes de sept lieues» font partie du conte Le Chat botté de Charles Perrault et ce sont des bottes magiques qui permettent de parcourir une grande distance. [...]
[...] II- L'omniprésence de la figure maternelle La nostalgie d'une mère idéalisée L'absence de la mère est évoquée, l'enfant ne se fait pas à l'éloignement. Alors il se souvient, il imagine. Le lecteur a d'ailleurs du mal à différencier qui parle, le présent de narration introduit une perturbation dans la distinction entre l'histoire et le discours mais aussi l'antériorité et la simultanéité. Le jeune garçon est nostalgique de son enfance qu'il n'a quitté que depuis une semaine tu es belle comme le souvenir d'une belle existence», je suis tes actions et j'imagine celles que je ferais à tes côtés Il est très malheureux je me lève, je m'habille, je me lave et je pense à tout ce qui me manque il vit comme un automate. [...]
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