L'autorité paternelle
L. 3 : « Si la nature a établi ... puissance paternelle »
> Ton affirmatif, voire péremptoire : contestation du pouvoir autoritaire, il plaide donc implicitement la liberté.
> « La liberté est un présent du ciel » : liberté = loi naturelle
> « ... le droit d'en jouir aussitôt qu'il jouit de la raison »
D. émet une unique restriction, l'Homme n'est libre que lorsqu'il a la raison.
> La puissance paternelle est selon Diderot la seule autorité « naturelle »
> Il fixe des limites : « mais », « bornes », « finirait »
C'est donc une autorité certes naturelle, provisoire et non absolue.
L'autorité par la force
> Argumentation déductive se poursuit
> Champ lexical de la force : « violence », « force », « commande », « les plus forts », « le joug » met en évidence le pouvoir de la force qui permet de gouverner avec la violence, dans un but égoïste.
> « Celui qui »/ « Ceux qui » dictateur règne seul et s'oppose aux gouvernés. (...)
[...] L'argumentation déductive se poursuit, D. cible davantage la société de l'Ancien Régime, et applique son raisonnement : Le Roi, est un tyran que ses sujets laissent régner par lâcheté, par ignorance ou pas habitude, et qui laissent exercer sur eux une autorité illégitime. > Champs lexical mélioratif pour la République puissance avantageux il met dans son texte les conditions nécessaires à son application. La présence de Dieu > Il pose encore des limites à cette autorité qui la fixent et la restreignent entre des limites ainsi il traite du rôle du Dieu, énoncé implicitement dans la phrase : il a un maitre supérieur au-dessus de tout > l'homme ne peux ni ne doit se donner entièrement à un autre homme Il fait référence au fanatisme. [...]
[...] > Dément sans justification l'existence d'une autorité naturelle légitime > Limite l'autorité paternelle alors qu'il là rappelle et considère comme non sociale. > Légitime toute révolte du peuple face à un tyran (voc de la force/ »droit justice > Conteste autorité ne venant pas d'un contrat, il conteste alors la notion de monarchie absolue ! L'audace : le rôle de Dieu Diderot, athée, fixe les limites du consentement à l'autorité, et invoque une justification religieuse : Seul Dieu est en droit d'exiger de chaque homme une obéissance absolue. [...]
[...] Selon les principes du début de l'article, la tyrannie, autorité acquise par la violence est illégitime. > Antithèse fait défait Mais quand la force de celui qui commande (le tyran), est dépassée par celle des opprimés, celui-ci perd son pouvoir par le même principe qu'il a régné la loi du plus fort Nous sommes face à une loi animale, excluant les lois sociales. Transition entre la force et le consentement Ces lignes servent de transition : > Termes qui renvoient à l'autorité par la violence : " violence " ceux qu'on a soumis " , " tyrans " > Termes qui renvoient à l'autorité par consentement : " change de nature " consentement exprès " prince On passe d'un pouvoir autoritaire à un pouvoir accepté par le peuple. [...]
[...] > Les paragraphes 2 et 4 débutent par la puissance qui Ce sont des phrases d'appel. Diderot commence à la base : la nature, puis l'autorité de la puissance > consentement. Négatif > Positif Provisoire > Durable. Le texte engagé > Connecteurs logiques : si mais ou en sorte que alors quelque fois mais car parce que mais afin que Cela souligne l'articulation de la pensée. Relations logiques : Expliquer le phénomène : cause et conséquence Argumentation : comparaison, opposition, concession, alternative, but, hypothèse. Ordre des idées : classement, addition, conclusion Illustrer : l'exemple. [...]
[...] Tous ces pronoms donnent une objectivité et une impression de neutralité de l'article. Cette stratégie de persuasion confère à son texte une autorité indiscutable. Le souci d'organisation > Article séparé en 4 paragraphes = organisation rigoureuse Cela souligne les étapes du raisonnement argumentatif. Schéma argumentatif : Paragraphe 1 > Thèse > Explication : liberté = don de la nature > Concession : justification de l'autorité paternelle > Réfutation : limitée dans le temps > Conséquence : l'autorité ne tire pas sa source de la nature, mais de la force ou du consentement. [...]
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