L'Étranger, Le meurtre d'un arabe, Albert Camus, 1942, scène de meurtre
L'étranger est une oeuvre d'Albert Camus, publiée en 1942. Pour Camus qui appartient au mouvement de l'absurde, le roman n'est que de la philosophie en image. Dans son ouvrage, il va alors donner naissance à un personnage indifférent au monde qui l'entoure dont la vie n'est qu'une succession d'actions dénuées de sens pour illustrer sa théorie. Cette scène criminelle est un moment clé du roman qui fait basculer le destin de Meursault : C'est une scène minutieusement
préparée par les chapitres précédents avec une tension dramatique qui s'accroît avec la force du soleil.
[...] - Substantif l 25 aux connotations maternelles : naissance d'une conscience nouvelle - “Tout a commencé” : Connote l'idée d'une renaissance ! Un nouvel avenir - Expression “porte du malheur” l 33 : Connotations infernales et théâtrales: Entrée dans la comédie humaine, où tout semble mis en scène et où les conventions sociales poussées à leur paroxysme. Les quatre coups supplémentaires tirés, comparés à des coups frappés sur une porte montrent bien qu'il franchit un seuil et passe de l'autre côté : Il a été le jouet du destin mais devient à présent acteur en prenant en charge son destin et en assumant ce qu'il n'a pas souhaité commettre. [...]
[...] - Zeugma “j'ai secoué la sueur et le soleil” l 27 : Cet apocalypse aboutit au retrait du voile, symbole du jugement dernier où le mystère de l'existence est enfin levé. Cette Apocalypse permet dans l'intrigue de s'ouvrir sur le jugement des Hommes. La vue retrouvée chez Meursault aboutit à une prise de conscience de l'absurdité de sa vie. III - Le début d'une prise de conscience chez Meursault 1 - Un point de non retour : une nouvelle naissance ! [...]
[...] L'Étranger : Le meurtre d'un arabe - 1942 Albert Camus L'étranger est une oeuvre d'Albert Camus, publiée en 1942. Pour Camus qui appartient au mouvement de l'absurde, le roman n'est que de la philosophie en image. Dans son ouvrage, il va alors donner naissance à un personnage indifférent au monde qui l'entoure dont la vie n'est qu'une succession d'actions dénuées de sens pour illustrer sa théorie. Cette scène criminelle est un moment clé du roman qui fait basculer le destin de Meursault : C'est une scène minutieusement préparée par les chapitres précédents avec une tension dramatique qui s'accroît avec la force du soleil. [...]
[...] Un personnage étranger à son propre corps - Articles définis et déterminants à la troisième personne du singulier front, ses veines, la peau” l 2 à 4 : La description impersonnelle des parties de son corps suggère un corps qui ne lui appartient plus. Il devient impuissant face à des membres qui agissent de manière autonome et incontrôlable. - Substantif l 14 : Suggère une altération de ses perceptions sensorielles notamment visuelles qui constituaient pour lui des repaires. Ainsi déboussolé, ses perceptions physiques troublées sous l'effet de la chaleur et de la douleur, il est dépossédé de lui même. ! [...]
[...] Cette transformation de la manière de s'exprimer suggère une transformation du personnage. En conclusion, Camus met en scène un personnage focalisé sur ses perceptions sensorielles, perceptions qui le dominent et lui arrachent son humanité. Ainsi dépossédé de lui même, devenu étranger à son propre corps, il commet l'irréparable. À travers l'absurdité de la scène, Camus énonce implicitement la nécessité d'une révolte contre l'absurdité de sa vie, révolte qui passe par le choix d'agir, pour accomplir des actes qui servent les autres. [...]
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