L'étranger, Albert Camus, raison, malaise, lecteur, héros, Meursault
Première personne et temps de l'écriture
⁃ l'écriture tend vers le journal intime : omniprésence du «je» + focalisation interne (narrateur = perso) + absence des informations type du roman (situation, personnages)
⁃ marqueurs temporels : «hier», «aujourd'hui», « demain »
⁃ temps : présent, passé composé, futur proche : forme de discours plutôt que de récit
⁃ le P.C = temps isolant : on nous donne à voir l'intériorité d'une conscience
Oralité apparente du discours
⁃ succession de phrases brèves sans réels liens elles : sujet - verbe - complément : un peu comme un télégramme
⁃ son temps du présent est le même que le notre
⁃ marques du journal intime : impression qu'il cherche à être dans le vrai
⁃ «Aujourd'hui ou peut être hier» : quête de vérité : le personnage cherche à rester vrai : on ne peut donc pas mettre en doute les événement relatés
Succession d' actions mécanisées
⁃ parataxe : faits « épurés »
⁃ asyndète : absence de connecteurs logiques
→ créer l'illusion d'une succession d'action
⁃ on découvre une intériorité problématique (due de sa neutralité) : le lecteur perd ses repères
[...] Sartre : «toutes les phrases de son livre sont équivalentes comme sont équivalentes toutes les expériences de l'homme absurde ; chacune se pose pour elle même et rejette les autres dans le néant» Une logique déconcertante Étrange utilisation des connecteurs logiques aucune logique réel : « pour le moment [ . ] nécessité du lecteur de combler les manques La nécessité du lecteur de combler les manques le lecteur reste face à son incertitude : « mais ça ne veux rien dire » : «ça» = ? le lecteur doit trouver les réponses seul : mais risque de trouver des réponses négatives + le héros peut passer pour pathétiques La lucidité comme nouvelle valeur Les marques implicites de l'affectif le héros sous le choc ? [...]
[...] Déni de la mort ? [...]
[...] Albert Camus - Étranger - Incipit A la lecture de ce texte on éprouve un certain mal-aise : Camus commence en effet son roman par un événement sinistre et donc très surprenant. Quelles sont les raisons du mal-aise vécu par le lecteur ? I. [...]
[...] pour un héros désincarné L'indifférence totale de Meursault La mort de la mère l'évènement n'est pas spécialement tragique : enchainement immédiat entre l'annonce de la mort et des banalité + il ne change pas ses habitudes la course le dérange même lui et ses habitudes Les sentiments sont uniquement perceptibles chez les autres c'est les autres qui ont de la peine à sa place : « ils avaient beaucoup de peine pour lui » il refuse tous les sentiments : pudeur ( il est gêné de la réaction des autre et donc ne s'étend pas) Une expression réduite au minimum on a des commentaires mais sans liens avec l'action « étais un peu étourdi » volonté de neutralité, d'objectivité constante ? [...]
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