L'histoire se déroule à Alger. La mère de Meursault est morte. Il nous décrit la veillée funéraire, l'enterrement, sa vie quotidienne, son ennui, sa relation avec Marie. Le ton est neutre, objectif, dénué de tout sentiment.
Puis, il y a la rencontre avec Raymond qui a des problèmes avec le frère de sa maîtresse arabe. Puis, un dimanche, ils sont invités, lui et Marie, par son ami Raymond. Après un premier affrontement avec le frère de l' ex-amie de Raymond et d'autres arabes, Meursault revient seul sur la plage où les éléments se lient contre lui, le manipulent. Il se sent menacé par un Arabe, il tire.
Emprisonné, il effectue un retour sur le passé. Le ton est plus personnel. Il assiste à la parodie de son procès, en spectateur, puisqu'il n'essaie même pas de se défendre. Il est condamné à mort. Le dernier chapitre exprime sa révolte, sa colère et sa passion de la vie.
[...] Le directeur de l'asile semble gêné de parler, il ne dit pas tout et il ment. Le concierge à son tour n'ose pas regarder Meursault en face de honte, il ment aussi, puis après avoir entendu que le héros ne le jugeait pas, il le défend de nouveau, cette fois en le regardant. Puis, après, vient le témoignage de Marie, qui malgré ses efforts n'apporte aucune aide à son amant. Elle essaie de justifier le comportement de ce dernier, mais on la sort de la salle, personne de veut et ne doit l'écouter, tout comme Salamano. [...]
[...] Le dernier chapitre exprime sa révolte, sa colère et sa passion de la vie Analyse 1-Le temps L'action se situe juste avant la guerre : en l'absence de date présice, nous pouvons nous référer à quelques éléments de coutume et vestimentaire. De plus l'Algérie semble encore française. L'histoire se déroule sur un peu plus d'un an et dix-huit jours, puisque la première partie s'étend sur 18 jours où Meursault nous raconte son ennui de la vie et de tout ce qui l'entoure. La deuxième partie, dure plus d'un an. Puisque le troisième chapitre raconte le procès qui a lieu un an après le meurtre. [...]
[...] Il nous implique beaucoup plus dans son histoire. On comprend, alors que l'impression d'ennui n'émane pas du dégoût de cette lecture, mais du personnage en lui-même. Dès lors, on ne peut que saluer le talent d'Albert Camus qui nous permet de ne pas nous accrocher à ce héros hors du commun. [...]
[...] Les plaidoiries lui semblent connues, recopiées et jouées. Son avocat dit je à chaque fois qu'il parle de lui. Meursault à l'impression d'être encore plus écarté de l'affaire qu'il ne l'est déjà et qu'en un certain sens son avocat se substitue à lui. Les personnages Le portrait physique de Meursault n'est pas donné, par contre on comprend dans sa façon de parler qu'il est assez "étranger" à ce qu'il vit, sa mère est morte, mais il se moque de savoir précisément quand. [...]
[...] Au départ, la justice paraît tout ce qu'il y a de plus normal/contrôles d'identités nombreux qui finissent par être agaçants pour Meursault qui finit par en conclure qui serait grave de juger une mauvaise personne. Le héros juge son affaire très simple, il ne veut pas d'avocat, c'est à partir de ce moment que naît l'absurde. Au lendemain de son arrestation, son avocat se présente à lui. Après une question posée, Meursault lui répond en toute sincérité que tout être saint un jour souhaité la mort d'un proche, mais l'avocat le fait jurer de ne pas avancer de réponses telles que celle-ci pendant l'audience. [...]
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