L'Étranger, Albert Camus, 1942, Le procès, différentes phases du procès, plaidoirie de l'avocat de Meursault
L'étranger est une oeuvre d'Albert Camus, publiée en 1942. Pour Camus qui appartient au mouvement de l'absurde, le roman n'est que de la philosophie en image. Dans son ouvrage, afin d'illustrer sa théorie, il va alors donner naissance à un personnage, Meursault, indifférent au monde qui l'entoure, dont la vie n'est qu'une succession d'actions dénuées de sens, jusqu'à ce qu'il commette un meurtre. Il va alors connaître une lente prise de conscience. Dans cet extrait, un an s'est écoulé depuis la scène de crime qui clôt la première partie du roman. La seconde partie raconte les différentes phases du procès qui s'achève avant le verdict par la plaidoirie de l'avocat de Meursault.
[...] La vie la plus heureuse est la plus quotidienne et triviale qui soit. ! Expérience de l'enfermement et perspective de mort sont à l'origine d'un attachement nouveau chez Meursault aux plaisirs de la vie. - Expression l 23 “trompette d'un marchand de glace” : Trompette du jugement dernier - Verbe appartenir intégré à une modalité négative l 24 : Suggère qu'il est étranger à sa propre vie et que c'est à partir du moment où il sait qu'il va mourir qu'il dépasse l'absurdité de sa condition, et en s'humanisant il parvient à trouver un sens à sa vie. [...]
[...] L'Étranger : Le procès - 1942 Albert Camus L'étranger est une oeuvre d'Albert Camus, publiée en 1942. Pour Camus qui appartient au mouvement de l'absurde, le roman n'est que de la philosophie en image. Dans son ouvrage, afin d'illustrer sa théorie, il va alors donner naissance à un personnage, Meursault, indifférent au monde qui l'entoure, dont la vie n'est qu'une succession d'actions dénuées de sens, jusqu'à ce qu'il commette un meurtre. Il va alors connaître une lente prise de conscience. [...]
[...] Son silence étrange et subversif demeure apparemment indéfendable, et se trouve visiblement mal défendu. Par contraste, cette distance entre l'accusé et son procès trahit le ridicule des gesticulations rhétoriques de son avocat, en quête, comme les autres personnages présents au tribunal, d'un sens introuvable. Le narrateur, à rebours de la première partie du roman, est submergé par les vestiges des souvenirs heureux, auxquels répondent le vertige d'un présent étouffant et le désir de sommeil, avant-goût de la mort. En définitive, il n'est pas le seul à paraître étranger ici : prisonniers de leur propre jeu, l'avocat et les membres de l'assistance semblent eux aussi étrangers à ce qui fait la saveur de l'existence. [...]
[...] Un chef d'accusation biaisé - Expression “Plaider la provocation rapidement” l 8 et 9 : Souligne que le réel chef d'accusation n'est abordé qu'en quelques mots. - Répétition du substantif à trois reprises : Tout le débat porte sur l'âme, la moralité de Meursault ainsi que sur son comportement de fils. - Verbe “manquer” 19 : Souligne que l'enterrement de sa mère a été à tord un point clé du procès. Dénonciation d'une justice humaine qui juge les personnes et non les actes à travers une mise en scène de mauvaise qualité. II - Meursault étranger à son procès 1 - Un accusé exclu ! [...]
[...] Une propre exclusion du procès - Alternance fréquente entre discours direct et indirect : Souligne une attention sporadique - Lexique de la durée : “longues, journées, heures, interminable” l 20 : Ennui du héros qui le pousse à s'exclure de son propre procès. - Énumération de perceptions sensorielles l 25 : suggère un héros bien plus attentif à ses sensations corporelles qu'au contenu du procès qui va décider de sa vie - Un portrait de l'accusé stéréotypé et peu crédible pour le lecteur ! [...]
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